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Critiques Séries : Mob City. Saison 1. Pilot et Episode 2.

Publié le 06 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Mob City // Saison 1. Episodes 1 et 2. A Guy Walks Into a Bar (Pilot) / Reason to Kill a Man.


Je pense que je tiens ici un vrai coup de coeur. Je pense que si vous feuilletez un peu mes articles vous savez très bien que je suis un grand fan de films noir. Et puis un grand fan de Boardwalk Empire. Associer le film noir et les histoires de mafia, c’est tout simplement parfait. Surtout que Mob City sait très bien s’y prendre. Frank Darabont (The Walking Dead) nous créé ici une série avec une ambiance feutrée si particulièrement et assez loin des productions télévisuelles actuelles. C’est beau de voir de la nouveauté et de rester un nouvel air alors que les séries ont plutôt tendance à se copier les unes sur les autres. Certes Mob City aurait pu être encore meilleure mais globalement je n’ai pas trop de reproches à faire si ce n’est à TNT, la chaîne qui diffuse cette charmante série de lui avoir donné une case aussi moisie que celle du mercredi en plein mois de décembre. Au fond de moi j’espère un vrai miracle mais je ne suis pas sûr que cela puisse arriver. En tout vas, Frank Darabont sait nous mettre en condition dès les premières minutes. Ces notes de violon, ces mitraillettes, l’ambiance de ce bar, ces rencontres, etc. Tout s’enchaine à une vitesse folle et tout cela pour le plus grand plaisir des yeux du téléspectateur.
La bataille épique entre le chef de la police de Los Angeles William Parker et le mafieux Mickey Cohen pendant plus d'une décennie entre les années 40 et 50...

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L’un de mes coup de coeur de la rentrée en termes de série est anglais. Il s’agit de Peaky Blinders qui raconte l’histoire de ce gang dans le vieux Londres. On retrouve ici cette ambiance gangster des années 30, mais la réalisation est différente et je dirais même particulièrement inspirée. Frank Darabont, réalisateur de ces deux premiers épisodes, donne ici le ton de sa série et parvient à placer quelque chose d’assez remarquable qui m’a fait penser à du Brian de Palma (Le Dahlia Noir) ou encore à du Allen Coulter (Hollywoodland). Pour ce dernier ce n’est pas nécessairement une brillante référence mais disons que j’avais trouvé le film plutôt correct dans son genre. Il n’y a pas énormément de films noir au cinéma et même si le genre séduit généralement les séries policières (Castle s’y est adonné il y a quelques années par exemple), Mob City parvient à en extraire quelque chose de jouissif et particulièrement passionnant. Le fait que cela soit un genre que l’on n’a pas l’habitude de voir en termes de séries permet donc au téléspectateur de voir le tout sous un angle nouveau et même de se laisser avoir par les personnages.
Pour tout vous dire j’avais surtout peur de Jon Bernthal (The Walking Dead). Ce dernier était l’un des éléments perturbateurs de la série de AMC et je n’avais pas envie qu’il ruine cette série là avec son jeu de pacotille. Fort heureusement Frank Darabont a certainement dû apprivoisé l’acteur et a su lui offrir l’occasion de réellement nous surprendre. Ce n’est pas totalement ça mais dans le second épisode il était déjà beaucoup plus à l’aise dans le rôle et plus convaincant également. C’était presque l’acteur parfait. Au casting on retrouve tout un tas d’acteurs connus de Simon Pegg (Star Trek) à Gregory Itzin (Covert Affairs) sans parler d’Edward Burns ou encore Robert Knepper. C’est assez surprenant de voir un tel casting réuni à merveille dans une série de cette envergure. Au début quand le projet avait été annoncé et que le casting avait été fait j’avais peur que cela soit une tentative faite pour masquer le fait que Mob City manque de bons ingrédients. Souvent certaines séries utilisent cet artifice de la star afin de cacher que finalement derrière tout ça, il n’y a pas grand chose, voire rien du tout.
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Fort heureusement que ce n’est pas du tout le cas avec Mob City. Le fait qu’il n’y aura que six épisodes à la première saison permet aussi de garder un certain rythme entre les deux premiers épisodes. Celui-ci ne semble pas désemplir et donne ainsi l’occasion à Frank Darabont de nous servir quelque chose aux antipodes de sa série précédente (beaucoup plus contemplative, et contemplative du vide finalement et accessoirement de zombies). Bref, cette série est surtout basée sur L.A Noir un livre qui se déroule durant la même période que le film Gangster Squad, sorti l’an dernier (avec Ryan Gosling). Ce dernier n’était pas un film particulièrement bon non plus mais l’ambiance me rappelle un peu Mob City. Prendre le registre du film noir était un gros risque mais ici c’est réussi et je pense que je vais me ruer sur les prochains épisodes. L’atmosphère de ces deux premiers épisodes dégage quelque chose d’innovant dans les séries mais aussi d’assez électrique. Je ne comprends pas qu’aucune série n’ait réellement voulu exploiter le genre afin d’en faire quelque chose. Frank Darabont est arrivé pour corriger le tire.
C’est une excellente chose d’ailleurs. Le second épisode était parfois un peu moins bon que le premier notamment car il est moins fourni en scènes d’action mais le tout est toujours très réussi grâce à un casting qui fonctionne très bien ensemble. Le casting féminin reste encore très léger pour le moment mais j’ai bon espoir que celui-ci commence à prendre de l’ampleur au fil des épisodes si ce n’est dans le prochain. Ce qui manquait cependant à ces deux premiers épisodes c’est un grand méchant. J’ai envie de voir un grand mafieux pas très commode et je pense que Micky aurait dû être ce personnage. C’est le cliché mais la série ne semble pas vouloir l’exploiter en tant que vilain charismatique que l’on a envie d’apprécier et avec qui on a envie de suivre les aventures de tout le monde. Sympa par ailleurs de retrouver Milo Ventimiglia (Heroes). Le pauvre ne fait plus grand chose depuis qu’il a quitté les bottes de Peter Petrelli mais bon, ce n’est pas bien grave puisque j’espère que Mob City va fonctionner. De même pour le très bon Neal McDounough aka Billy the Boy Scout.
Note : 7/10 et 6.5/10. En bref, deux jolis épisodes. Un vrai coup de coeur.


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