Par contre, il semble que le problème des uns (les pigeons) sera plus vite réglé que celui des autres (les femmes).
Je m'explique : les voyageurs qui utilisent la nouvelle gare de très bonne heure le matin peuvent assister à un joli ballet de balais. Il faut, chaque matin, nettoyer le sol constellé de fiantes de pigeons.
Apparemment, les concepteurs de la gare sont ainsi confrontés à une première mondiale : des pigeons dans une gare. Nulle part ailleurs, sans doute, ce problème ne se pose. Il faut donc, à Orléans, faire preuve d'une imagination exceptionnelle pour régler ce problème. On réfléchit, on imagine, on consulte.
Mais on finira par trouver une solution : c'est à l'étude ! Il suffira qu'on annonce le prix de cette solution pour que les orléanais comprennent qu'encore une fois, l'impréparation et la précipitation ne permettent pas une gestion économe des deniers publics.
Deuxième problème qui, lui, n'est pas près d'être réglé : les femmes.
Et oui, cher lecteur, chère lectrice, des femmes prennent le train ! C'est, je le sais, assez incroyable, pour certains qui croyaient que les femmes circulaient uniquement à cheval, en armure, ou à pied, en Dior, sur des talons compensés.
Or, une femme qui attend son train à la gare d'Orléans peut se trouver confrontée à un souci qu'ignore son voisin mâle qui attend, comme elle, le prochain train : faire pipi.
Pour le voyageur mâle, les concepteurs de la gare ont pensé à conserver les "pissotières" assez infâmes le long de la voie 1. Mais pour les dames, rien !
Il n'y a pas de toilettes dans la gare d'Orléans !
Il y en aura, un jour, dans quelques années, quand la liaison tram-train sera réalisée (en septembre 2007, selon le planning !). Mais en attendant, vous êtes priées, mesdames, de vous retenir. Surtout tôt le matin ou tard le soir, car à ces heures là vous ne pouvez même pas utiliser les toilettes du centre commercial...
Mais comme aurait pu dire le maire d'Orléans : on ne va pas à la gare pour aller aux toilettes !
photo CDG