Le Brésil progresse malgré les retards du système éducatif qui freinent encore son développement

Publié le 06 décembre 2013 par Conte

Selon l'Atlas du développement humain, le Brésil a progressé les vingt dernières années grâce aux investissements réalisés dans l'éducation, l'amélioration de la rente par habitant et l'augmentation de l'expectative de vie.

Mais le pays enregistre encore des retards éducationnels considérables, d'après les données divulguées récemment par l'ONU et par l'Ipea (Institut de recherche économique appliquée). Le Brésil possède 12,9 millions de personnes analphabètes, selon le rapport 2012 du Pnad (recensement national brésilien), organisé par l'IBGE (l'Insee brésilien).

L'Atlas du développement humain au Brésil 2013 démontre que l'indice de développement humain municipal moyen du pays est passé de 0,493 en 1991 à 0,727 en 2010 – plus il est proche de 1, plus grand est le développement.

Ainsi, le Brésil est passé d'un seuil « très bas » à un seuil « haut » de développement social. L'augmentation de la longévité (l'expectative de vie de la population est passé de 64,7 ans à 73,9 ans) est le composant qui a le plus contribué à la progression de l'indice. L'autre facteur a été l'augmentation des revenus, de 14,2% ou (R$ 346,31) dans la période.

En revanche, le manque d'investissements dans le système éducatif représente un frein au développent national. L'un des plus grands défis que le Brésil peine à relever : l'éducation, le troisième composant de l'IDHM. En dépit du passage de 0,279 à 0,637 en 20 ans, l'IDHM de l'éducation est celui le plus éloigné de l'objectif idéal, de 1.

En 2010, le pourcentage d'enfants entre 5 et 6 ans qui a intégré le système éducatif est passé de 37,3% en 1991 à 91,1%. Mais la grande difficulté reste à maintenir les élèves dans le système : seulement 57,2% des jeunes brésiliens entre 15 et 17 ans a conclu l'éducation de base (école élémentaire et l'enseignement secondaire).