Magazine Humanitaire

"Bangui, ville morte"

Publié le 05 décembre 2013 par Cmasson

Alors que l'armée française et les troupes panafricaines ont été autorisées à utiliser la force pour protéger les civils, la capitale centrafricaine a été le théâtre d'événement d'une extrême violence durant la majeure partie de la journée.

Franck Lepaul, Directeur Pays d'ACF en RCA, résume l'étrange climat qui règne en début de soirée dans la capitale: « tout le monde est caché, il n'y a personne dans les rues à part quelques pick-up des Séléka et des patrouilles des forces françaises ».

A Bossangoa, Alexis Ottenwaelter, Coordinateur Terrain d'Urgence, mentionnait des explosions de grenades à proximité de la base d'ACF en début de journée et tout le monde craint que les pillages se multiplient à Bangui comme au mois de mars 2013 lors de la prise de pouvoir des Séléka.

Les équipes d’ACF sont sur le qui-vive alors que la nuit tombe sur Bangui, comme le résume Franck Lepaul : « la nuit tombe, c’est un peu l’angoisse ».


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