Parfois on se demande si un blog est lu ou pas, et j’avoue que je n’ai pas trop de doute sur le fait que mon blog est lu et maintenant je sais qu’il est bien lu par le maire lui-même… L’article que j’avais fait avant les vacances (lire l’article) concernant ce réfectoire qui ne respectait ni l’urbanisme de la ville, ni les normes pour les enfants semble avoir fait bouger les choses sur ce dossier. J’aurais aimé que ce travail d’analyse du dossier que j’ai fait, soit également fait par l’architecte en charge du dossier (qui a quitté notre commune après la rentrée), ou par l’adjoint à l’urbanisme qui a, je l’espère car c’est son rôle, supervisé le dossier depuis plus d’un an maintenant avant qu’il puisse être mis en signature (j’aurais du me douter qu’ayant déjà signé le permis de la piscine Caneton comportant des plans faux, Jacques Leroy ne lisait pas tout), ou par le maire qui pourtant a pris le soin, persuadé qu’il y avait un coup politique à faire, de signer lui-même le permis sans même y voir les nombreuses anomalies et le non respect de notre urbanisme.
Maintenant le maire est bien embêté avec ce réfectoire dont il a signé les plans et promis la construction aux parents pour la rentrée 2013, et qui n’est toujours pas commencé. Il est là à tourner comme un loup affamé autour de cette école maternelle remplie de bonnes voix à prendre pour la municipale… Il a annulé le projet, puis juste reporté, puis remis en place, il a organisé une réunion de parents pour annoncer des modifications qui sont justes impossibles dans le respect des règles d’urbanisme. Il ne sait plus comment faire… les parents veulent un réfectoire, c’est légitime, mais ils veulent aussi un réfectoire aux normes ce qui est légitime et pour le bien des enfants. Cruel dilemme pour un maire qui veut avant tout les voix des parents.
Il aurait été plus simple et sage de reprendre le dossier et faire une construction « en dur » comme dans l’école voisine. Mais c’était sans compter la désorganisation dans la gestion municipale du maire et de son adjoint aux finances et à l’urbanisme car c’est désormais impossible de revenir sur la construction du préfabriqué, puisque le marché de construction est attribué !
Le maire a annoncé il y a quelques jours dans une réunion au parents que le projet se fera mais avec un surcoût de minimum 100 000 euros ! J’ajoute que c’est sans compter les travaux à faire dans l’école… car aujourd’hui personne ne connait la nature finale des travaux. Il faut manifestement, au regard des normes AFNOR, gagner de la place dans le réfectoire donc en sortir les toilettes (car il ne reste pas grand chose d’autre à déplacer dans ce préfabriqué pour gagner de la place). Mais, comme on ne veut pas annuler le permis qui a été signé par le maire en personne, on travaille à une simple modification de celui-ci… donc des modifications limitées car on est coincés par le permis et le marché.
Si les choses avaient été faites dans l’ordre, on aurait validé le projet AVANT de faire le cahier des charges pour l’appel d’offre et aujourd’hui on pourrait choisir librement.
Au final on va payer un préfabriqué qui ne respecte pas le code de l’urbanisme de la ville plus cher qu’une construction en dur et le tout ne sera toujours pas aux normes ! Chapeau bas les artistes, continuez de parader sur les marchés au lieu de traiter les dossiers.