Réalisé par: Nicolas Lopez
Avec: Eli Roth, Andrea Osvart, Ariel Levy…
Durée: 1h29
Genre: Thriller
Date de sortie DVD: 27 Novembre 2013
Speech
Un groupe de jeunes touristes américains débarque au Chili pour profiter des filles, de la fête et du soleil. Un soir, alors qu’ils s’éclatent en boîte de nuit, un terrible tremblement de terre ravage toute la ville qui devient un territoire dangereux où les touristes sont des proies. Ce qui devait être un voyage de rêve va devenir leur pire cauchemar…
Critique
Après Hostel, Eli Roth nous revient avec un DTV un poil déroutant. Déroutant car la première partie est loin de donner le ton du film. On assiste à des fiestas endiablés où un groupe de jolies filles rencontrent des gringos en mal de sensations fortes.
Une ouverture longue, très longue si bien qu’on se demande ce qu’on fout devant ce film. Enfin, après 30 minutes, le massacre peut commencer. C’est donc un tremblement de terre qui va dévaster les clubbers à coup d’amputations et d’écrasages en mode purée sanglante. Gore et efficace, on aurait pu adhérer facilement malheureusement le film s’enclenche sur une suite plus conventionnelle.
Le tremblement de terre ayant ébranler la prison, vous imaginez la suite…Notre groupe se retrouve donc pourchassé par des taulards en rut ce qui nous vaudra quelques scènes vraiment bien dégueulasses. Mais ce qu’on aime dans Aftershock (parcequ’il faut bien aimer quelque chose hein) c’est la facilité du film de jouer avec l’ironie du sort.
Un peu à la manière d’un Destination finale, les morts grotesques s’enchainent pour notre plus grand plaisir coupable. La scène finale obtient la palme du destin acharné en revenant aux catastrophes plus naturelles. On aurait préféré que le film reste dans cette veine où la nature aurait fait tout le boulot. Passant d’un film catastrophe à une chasse à l’homme, Aftershock se perd malgré ses idées plutôt bonnes et son rythme acharné.
Aftershock est une petite déception qui mélange les genres avec plus ou moins bon goût. On aurait aimé un côté plus naturel et moins d’interaction humaine. Reste le plaisir de voir du gore absurde le tout dans un suspense bien dosé. Il vous faudra cependant passer par une première partie insipide et trèèèès longue allez Selena Gomez y fait une petite apparition si si ça compte.
Votre dévoué Freddy
Note: