« Moi je trouve ça dommage, je pense que les auteurs méritent plus, mais le monde du livre est fait comme ça. Je ne vois pas comment on peut changer ça », dit l’auteur et éditeur Bryan Perro, qui est un des rares auteurs à bien s’en tirer, ayant vendu plus de 1,5 million d’exemplaires des livres de sa série Amos Daragon au Québec seulement.
« Si on veut se mettre riche, il ne fait pas écrire des livres », lance pour sa part l’auteur et éditeur Michel Vézina. Pour lui, l’auteur fait acte de foi et il reçoit sa juste part parce que vendre un livre, dit-il, représente des coûts importants. « Dans l’écologie du livre, même si l’écrivain met beaucoup de temps dans l’écriture du livre, il n’a pas de dépenses directes, l’éditeur paie l’imprimeur, la promotion. »
Selon Bryan Perro, pour aider les écrivains, il faut vendre le Québec littéraire à l’étranger. « Il faut que les livres québécois sortent du marché québécois et partent à la conquête d’autres marchés. C’est comme ça qu’un auteur va s’en sortir. » Une autre solution est de vendre son livre sur Internet, ce qui limite les intermédiaires. « Ce qui peut changer, c’est tout ce qui se passe dans les numériques. On voit qu’il y a des écrivains qui ont gardé leurs droits », avance la présidente de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois, Danièle Simpson.
Source : Radio-Canada >>>>
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