Né le 7 novembre 1918 à Saint-Paul-Cap-de-Joux (Tarn), Paul Aussaresses fut un militaire (parachutiste) qui combattit pendant la Résistance, en Indochine puis en
Algérie, puis il fut attaché à l'OTAN, puis au Brésil avant de s'intégrer dans le commerce d'armes. C'est dans ses activités pendant la guerre d'Algérie que le général Paul Aussaresses a été
connu et très contesté après la publication, le 3 mai 2001, de ses mémoires "Services spéciaux : Algérie 1955-1957" (éd. Perrin) où il a reconnu avoir eu recours à la torture pendant des heures
et à l'exécution sommaire de milliers de personnes, qu'il a affirmé avoir été couvertes par le gouvernement de Guy Mollet de l'époque. Le Président Jacques Chirac a tout de suite réagi en
demandant dès le lendemain le retrait de sa légion d'honneur et des sanctions disciplinaires à l'encontre de ce militaire. Paul Aussaresses et ses éditeurs ont été condamnés définitivement par la
France le 7 décembre 2004 pour apologie de crimes de guerre (mais la Cour européenne des droits de l'homme est revenue sur ce jugement le 15 janvier 2009). Dans un autre livre "Je n'ai pas tout
dit. Ultimes révélations au service de la France" publié en 2008, Paul Aussaresses a soutenu que le GIAT (entreprise publique) avait versé une commission élevée à Klaus Barbie pour ses services
en faveur de vente d'armes en Bolivie dans les années 1970.
SR