L’auberge espagnole – Je suis Français, Espagnol, Anglais, Danois. Je suis pas un, mais plusieurs. Je suis comme l’Europe, je suis tout ça. Je suis un vrai bordel.

Coucou les enfants,

A l’occasion de la sortie de Casse-tête Chinois dans les salles obscures, j’avais envie de revenir sur le 1er opus de la trilogie du talentueux Klapish !

L’auberge espagnole.

Xavier, un jeune homme de vingt-cinq ans, part à Barcelone pour terminer ses études en économie et apprendre l’espagnol. Cette langue est nécessaire pour occuper un poste, que lui promet un ami de son père, au ministère des finances. Mais pour ce faire, il doit quitter sa petite amie Martine, avec qui il vit depuis quatre ans.
En Espagne, Xavier cherche un logement et trouve finalement un appartement dans le centre de Barcelone qu’il compte partager avec sept autres personnes. Chacun de ses co-locataires est originaire d’un pays différent.

Fan de Romain Duris depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai d’abord aimé L’Auberge Espagnole pour son histoire (oui, bon, j’étais jeune quoi ^^). En effet, en surface, l’histoire est toute simple mais tellement satisfaisante, à l’image de la vie tout bêtement. Rien n’est jamais acquis, il faut profiter de chaque instant & ne jamais lâcher ses rêves ;).

& c’est à ce moment-là qu’on comprend mieux toute la profondeur de ce film, de cette saga : l’Auberge Espagnole est une leçon de vie sur l’amour & l’amitié, tout en traitant des problèmes en fond sans qu’on s’en rende compte : le rapport à l’homosexualité, la complexité de trouver sa voie, l’infidélité, l’attachement à son pays.

Tout le monde retient Romain Duris puisque, oui, il en est le héros. Mais il ne faut pas oublier les acteurs qui ont réussi à rendre tous les colocataires attachants : on se retrouve forcément dans l’un d’entre eux.

L’auberge espagnole est le film de notre génération, sans doute parce qu’il représente le mieux le système scolaire dans lequel nous avons évolué avec en fond la difficulté de se conformer au marché du travail & de trouver le CDI perdu.

N’abandonnons pas nos rêves