Quatrième de couverture :Ce beau projet est né d’un heureux hasard, d’une rencontre fortuite, celle d’un cahier jeté sur un trottoir lors d’un déménagement et d’un illustrateur qui passe, se penche et l’emporte.
Ce carnet contient un témoignage d’une richesse historique et humaine incroyable : le récit des premières semaines de mobilisation d’un homme durant l’été 1914. L’auteur de ce journal raconte les débuts de la guerre, le mois de juillet, quand tous sont encore persuadés qu’ils vont vaincre, jusqu’à son raptriement, en septembre, alors qu’il est blessé au bras. Ce texte relate donc un quotidien champêtre et bien moins horrible que les traditionnels récits de vie dans les tranchées.
Les puissantes illustrations au trait noir de Barroux, sous la forme du roman graphique, accompagnent la narration de ces évènements et émotions du passé : la séparation, les trajets en train vers des destinations inconnues, l’attente insoutenable du courrier d’un être cher, les nuits dans les granges mais aussi la peur, lancinante…