Après avoir étudié les diverses formes d’objets connectés dédiés à la surveillance des nouveaux-nés, intéressons nous à la forme la plus usitée dans le domaine de la santé connectée et du Quantified self ; à savoir le bracelet.
Localiser ses proches grâce à leur bracelet
En premier lieu, comme moyen de localisation, notamment d’enfants en bas âge, telle la solution proposée par la société Beluvv propose un bracelet connecté à une appli mobile.
Composée d’une puce Bluetooth Low Energie, insérée dans un bracelet et connectée à une appli mobile et le smartphone des parents. Après avoir défini un périmètre maximal d’éloignement de l’enfant, l’application notifie lorsque l’enfant commence à s’éloigner. Il est possible de connecter plusieurs bracelet à la fois, mais aussi de créer un réseau en invitant des personnes à installer l’application pour élargir le champ de surveillance (amis, famille).
Collecter ses propres informations
Mais le bracelet permet bien plus. Notamment la collecte de données liées à une activité physique (mesure du rythme cardiaque, nombre de pas effectués, distance parcourue, nombre de calories brûlées), à un type d’alimentation, à la qualité de son sommeil… bref la possibilité de réaliser toute une batterie d’automesures.
Un crédo sur lequel de nombreux prétendants se positionnent, citons parmi les produits les plus connus du moment ; le smart tracker Pulse de Withings, le Up de Jawbone, Fuelband de Nike et Fitbit de Flex.
Des évolutions dans le recueil des données de santé via ce type de bracelet connecté sont annoncées pour 2014, comme par exemple le bracelet Airo (start-up canadienne) capable de mesurer le pouls du porteur. Il sera équipé d’un spectromètre pour mesurer les substances ingérées. Cet appareil, annoncé pour novembre de l’année prochaine, pourra analyser la présence des protéines, des lipides et les glucides dans le sang, après ingestion des aliments, via différents spectres de lumière.
Le principe général de ces capteurs, est qu’après une autonomie moyenne d’environ une dizaine de jours, les données peuvent être recueillies soit par Bluetooth ou par connectique sur son smartphone (prise mini-jack) pour analyse par différentes applications mobiles ou plateformes web ouvertes.
Et c’est sur ce dernier point, la mise en place d’une norme capable de collecter les informations provenant de divers devices et de les analyser au sein d’un unique dashboard, que souhaite se positionner un géant tel que Samsung. En cours de développement, sa nouvelle technologie, baptisée SAMI (Samsung Architecture for Multimodal Interactions) pourrait permettre à un utilisateur, d’avoir l’ensemble de ses informations au sein d’une seule et même application, pour peu que les périphériques utilisés embarquent le module SAMI. A ce jour Samsung aurait déjà le soutien d’entreprises telles que Fitbit ou Withings.
Jusqu’à pouvoir réguler la température de son corps
Et comme on n’arrête pas le progrès, voici un dernier projet provenant d’un groupe d’étudiants du Massachusetts Institute of Technology, il s’agit d’un bracelet qui régule la température corporelle. Le Wristify, c’est son nom, est un bracelet thermoélectrique capable de produire une sensation de chaud ou de froid à la surface de la peau. L’idée est de pouvoir réguler la température corporelle en fonction des besoins.
Il détecte la température ambiante et celle de la peau pour ajuster le ressenti en produisant des ondes chaudes ou froides via un patch thermoélectrique placé sur le poignet.
L’objectif visé est plutôt d’ordre environnemental que directement lié à la santé, il permettrait de réduire la consommation d’énergie utilisée pour le chauffage et le refroidissement des bâtiments. Rien qu’aux États-Unis, 16,5 % de la consommation totale d’énergie est engendrée par le chauffage et la climatisation des bâtiments et des maisons.
Pour en savoir plus sur son fonctionnement, cliquez ici.
Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, on offrait une gourmette…
Et vous ? qu’en pensez-vous ?