Éd. J’ai lu (Baam !)
670 p.
Lorsque le jeune Fitz est conduit à la cour des Six-Duchés, il ne sait pas encore que sa vie – et celle du royaume tout entier – va s’en trouver bouleversée. Le roi-servant Chevalerie, père de cet enfant illégitime, devra renoncer au trône pour ne pas entacher la réputation de la famille royale… Et nombreux sont les prétendants à la succession…Fitz se retrouve isolé au centre d’un univers qu’il ne connaît pas. En quoi le Vif, cette étrange magie qu’il découvre et qui lui permet de communiquer avec les animaux, est-elle si dangereuse ? Et pour quelle raison le roi Subtil fait-il appel à lui pour enseigner une forme étrange de diplomatie : l’art de tuer ? Poisons, magies et lames effilées vont bien vite devenir le quotidien du jeune bâtard princier…
Voilà le premier tome d’une longue saga, composée de 13 tomes au total ! J’espère en venir à bout même si ce n’est pas gagné… ! Et pour cause, l’épaisseur de chaque volume fait un peu peur.
J’en aurai mis du temps à finir ce livre ! Ça faisait presque 2 mois que je le traînais. Soit je n’avais pas du tout le temps, soit je n’avais aucune envie de plonger dedans. Et puis quelle longueur ! J’avais l’impression que c’était interminable ! Alors je dois avouer que parfois je m’y remettais pour avancer et passer à autre chose. Malgré cela, j’ai passé de bons moments.
Dans un territoire où ses habitants portent le nom d’une qualité qui lui est propre, Fitz (qui signifie « bâtard ») entre dans la cour des Six-Duchés. Il n’est pas qu’un simple personnage mais bien le fils illégitime du prince Chevalerie. Élément indésirable, il va devoir gagner sa place envers et contre tous. Et si on l’a accepté au sein de ce nouveau monde, c’est pour une seule raison : en faire l’assassin du roi…
On suit ainsi l’apprentissage de Fitz dans l’art de tuer, qui ne représente en fait qu’une partie du roman. Il s’y passe également beaucoup de choses, ce qui serait trop long à raconter. Et le plaisir de la découverte se verrait gâché. L’histoire est assez complexe mais dans le bon sens du terme : Robin Hobb a créé un univers unique. Beaucoup de régions différentes ayant leurs propres caractéristiques que ce soit au niveau géographique ou culturel, beaucoup de personnages et encore des éléments plus ou moins importants comme la botanique qui est très présente dans le roman.
C’est un univers riche qui nous transporte ailleurs. J’ai beaucoup apprécié le côté imaginatif de Robin Hobb. Elle nous décrit parfaitement les paysages. Malgré quelques passages longs, je me suis régalée ! J’ai adoré son écriture et je n’ai eu aucun mal à m’imprégner de l’histoire. Après avoir reposé le livre, je peux vous dire que je me souviens de tous les personnages de ce tome, si nombreux soient-ils.
En parlant de personnages, j’aime beaucoup Fitz même si je trouve que l’auteure lui fait vivre des atrocités. J’ai ressenti beaucoup de compassion pour lui, pour la solitude et le rejet dont il souffre. Par contre, cela ne l’empêche pas d’être un héros très attachant, compréhensif et courageux. Les éléments secondaires sont tout aussi attachants ou détestables et ce sont des personnages hauts en couleurs, avec leurs défauts et leurs qualités !
Pour finir, le dénouement de ce premier tome m’a laissée sur ma faim et j’ai hâte de lire la suite. Après un début très plaisant, quelques passages longuets, la chute a été le passage qui m’a le plus captivée : je l’ai dévoré !
★★★★