Indécence

Par Sylvie-Uderzo

Jusqu’où vont-ils aller ? À quel moment la Police, la Justice, la société vont-ils réussir à mettre un coup d’arrêt à ce délire ? Depuis six années pleines nous nageons dans une bulle  » folle » qui a perdu le sens des mots, le sens des choses, bref le sens de la vie.

Depuis 2006, une équipe de « costumes-cravates  » a décidé de briser la vie harmonieuse qui régnait au sein de mon petit village familial. Pour ce faire, ils n’ont pas hésité à user de violences psychologiques en commençant par l’éviction de mon mari, suivie de très près par ma mise à pied  pour, enfin, aboutir à ma mise à l’écart totale de la gestion de la société familiale.

Au fil des évènements, mes déclarations, mes écrits n’avaient qu’un seul but : protéger mes parents qui ont été instrumentalisés depuis le début. Dans le dossier judiciaire consécutif à ma plainte pour abus de faiblesse, j’ai pu constater que l’un des témoins clé de l’affaire s’était livré à un faux témoignage. Témoignage sur lequel la justice, trompée, s’appuyait pour motiver sa décision. Nous avons donc fait, mon mari et moi, ce que tout être normalement constitué devait faire : nous avons porté plainte pour  » faux témoignage « .

Et c’est bien en réaction au danger potentiel de la démonstration du faux témoignage que l’entourage de mon père a imaginé, hier, cette sinistre mis en scène: l’officialisation à la presse  d’une plainte contre nous pour « violences psychologiques »… C’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité !

Hier, nous avons assisté à une opération de communication où les rouages de la Justice  été ont intégrés à l’agenda. Que s’est-il passé? Mon père a accueilli chez lui vers 15h, avec ma mère et leurs 2 avocats, une poignée de journalistes sélectionnés par Havas Worldwide (ex Euro RSCG), célèbre agence de communication de crise. Or, à l’instant même, j’ouvrais ma porte sur un huissier venu me remettre une “citation directe » devant le tribunal correctionnel qui faisait précisément l’objet de la mini conférence de presse… Si ce n’est pas de la stratégie pour balader l’opinion, quel nom cela porte-t-il? Indécence, cynisme et arrogance des puissants…

Les termes de la plainte sont également graves. Ils y ont dépassé les bornes, ils sont allés un pont trop loin. Auraient-ils tant à cacher et à protéger pour agir avec une telle violence ? Si nous sommes dans l’œil du cyclone d’une histoire fabriquée de toutes pièces par un entourage toxique, ma sérénité et ma détermination sont intactes. Celle de mon mari également. Je continuerai à vouloir protéger mes parents. J’ai la volonté de réussir à les retrouver le plus vite possible en ayant écarté les imposteurs.

Sylvie Uderzo