J'avais lu quelques extraits de Gilles Legardinier: Complètement cramé, Et soudain tout change. Je n'avais pas compris l'engouement pour l'auteur et ses romans.
J'ai ensuite lu l'extrait Demain j'arrête sur ma liseuse. je n'ai pas été plus convaincue.De l'eau a coulé sous les ponts, j'ai dû faire ma commande trimestrielle chez France Loisirs. Par choix, j'ai pris Le prisonnier du Ciel de Carlos Ruiz Zafon, par dépit, j'ai pris Legardinier Demain j'arrête.
Si Le Prisonnier du Ciel m'a troublée par tant de poésie et de subtilités, Demain j'arrête m'a fait hurler de rire par l'aspect farfelu tellement réaliste. A vrai dire, l'extrait lu sur la liseuse n'a pas du tout rendu justice au roman. Soit, l'extrait était trop court, soit le début de roman était trop flottant.
Bref... Ce livre gagne à être poursuivi.
L'histoire est un peu bateau, c'est assez prévisible. Si on poursuit la lecture, ce n'est pas tant pour le fond que pour l'écriture désopilante, les gags, les anecdotes farfelues de l'héroïne...
Un livre très féminin pour le coup qui m'a beaucoup fait penser aux personnages de Sophie Kinsella et notamment Becky Bloomwood.
Plus je lisais ce roman, et plus j'avais l'impression que Gilles Legardinier m'avait suivie il y a quelques années. Comme s'il avait mis des caméras chez moi, dans ma voiture, partout. Ce que fait Julie, je l'ai fait... à différentes mesures, certes, mais je me suis reconnue dans tous les épisodes grotesques et les stratagèmes les plus stupides mis en oeuvre...
C'est dingue ce que la gent masculine peut nous faire faire. C'est hallucinant qu'un homme nous ait percées autant à jour. C'est vraiment dommage de passer à côté de ce roman, surtout si vous êtes une femme assez déjantée, prête à toutes les mises en scène ridicules pour attirer l'attention de l'être à aimer...