Once Upon a Time // Saison 3. Episode 9. Save Henry.
Revenir sur Evil Queen était une brillante idée. Cela a déjà donné un très bon épisode plus tôt cette année. Cet épisode n’est pas aussi bien mais il était tout de même très réussi. Notamment car
il utilise de façon assez malicieuse l’histoire d’Evil Queen et de comment elle en est venue à adopter Henry à Storybrooke. On n’avait jamais vraiment creusé la question en deux saisons du coup,
je dois avouer qu’il s’agit d’une excellente idée que de faire quelque chose autour de Henry. Même si ce dernier n’est pas le personnage que j’aime le plus, cet épisode nous permet d’en savoir un
peu plus sur la manière dont il est arrivé et surtout sur la manière dont l’on nous prouve encore une fois que toute magie a son prix. C’est vrai que je ne m’étais jamais demandé pourquoi Regina
avait voulu adopter Henry. J’ai pensé qu’elle faisait partie de ces gens qui se sentent seuls et qui ont besoin parfois d’un peu de compagnie. Mais Regina va avoir du mal à se lier avec Henry et
forcément, Henry a tout de suite été calme dans les bras de sa grand mère. J’ai trouvé toute cette histoire plutôt plaisante car cela part à la fois de plein de bons sentiments (la manière dont
l’histoire est racontée) et cela permet aussi de nous reconnecter avec Storybrooke.
Cela faisait un bout de temps que l’on n’avait pas mis les pieds à Storybrooke (depuis l’épisode sur Belle) et je dois avouer que cela m’avait plutôt déçu. Notamment car Storybrooke est un vivier
particulièrement important d’histoires. Neverland a ses bons côtés mais je trouve que cela commence à légèrement tourner en rond. Du coup, l’issue de « Save Henry »
laisse à la fois espérer un nouveau Henry (qui est contrôlé par le coeur de Peter Pan) et un retour sur la terre ferme que l’on connaît depuis le début de la série. Cette conclusion était donc
beaucoup plus réussie que l’épisode précédent qui m’avait grandement déçu. Je ne dis pas que j’attendais quelque chose de grandiose de la part de Once Upon a Time, surtout qu’au
fond il y a de quoi faire quelque chose d’assez intelligent encore avec Neverland (on n’en a pas fini avec cette île de toute façon) mais il fallait que l’on respire un peu. Cet épisode arrive à
point nommé. Regina se sentait donc bien seul avant que Henry ne soit à ses côtés et elle a eu besoin d’un enfant (que personne ne voulait lui donner au début).
Note : 7/10. En bref, un joli épisode, ode au talent de Lana Parrilla.