Hostages // Saison 1. Episode 11. Off the Record.
Quand je me passe encore et encore la dernière scène de cet épisode, je me dis que Hostages vient d’atteindre quelque chose. Je ne sais pas vraiment comment le décrire, mais en
tout cas ce n’est pas nécessairement sa plus grande réussite. Le souci que j’ai avec le fait que Duncan et Ellen s’embrassent c’est qu’il n’y a pas vraiment de cohérence. Ellen est une femme
suffisamment intelligente (elle a fait médecine tout de même et elle reconnue pour son métier) pour ne pas tomber dans le cliché du syndrome de Stockholm. Non ? Et puis Duncan de son côté est
suffisamment intelligent pour se dire qu’il ne faudrait pas tromper sa femme qui est encore sur son lit de mort. Et puis les deux familles ont des enfants. Mais le baiser échangé, aussi ridicule
soit-il laisse presque entrevoir quelque chose d’intéressant. Notamment car cette relation passionnelle qui est en train de naître va permet de faire quelque chose à la Bonnie & Clyde. C’est
presque ce dont je rêve. Et pour une fois que Toni Collette n’est pas trop niaise dans une scène (et encore, le moment où elle acquiesce le fait qu’elle va tuer le Président…
j’ai trouvé ce moment légèrement mal joué).
Mais dans tout cela se cache tout de même pas mal de choses étranges. Cet épisode tente de changer un peu la donne et de nous offrir une toute nouvelle direction à cinq épisodes de la fin de la
saison (série). Cette série évolue de façon très étrange, notamment car je n’ai jamais l’impression de voir quelque chose réellement bouger. Sauf dans cet épisode alors que Duncan embarque tout
le monde afin de tenter de sauver le Président qui a prévu d’être assassiné façon JFK lors de son tout dernier voyage d’affaires. C’était amusant que de voir Duncan et tout le monde ramer pour
contrer les plans de cette organisation secrète menée par des débiles mentaux, il faut bien l’avouer. Mais la scène finale de l’épisode (pas celle du baiser mais l’autre) va certainement apporter
son lot de consolation. Si seulement Duncan était tué lors d’une scène d’interrogatoire mouvementé, cela pourrait certainement aider Hostages à devenir une toute autre série.
Dans le genre ridicule il y a aussi la relation entre Sandrine et Kramer. Les deux s’aiment tellement qu’ils ne veulent plus se quitter. C’est beau.
C’est une idée intelligente mine de rien ce qui permet aussi de voir si tout ce qu’elle nous a mis sous le nez depuis tant de temps est réellement efficace. Cela ne fonctionne malheureusement pas aussi bien que j’aurais aimé l’imaginer mais cela reste plutôt correct dans son ensemble. Disons que l’on s’amuse assez bien malgré tout.
Note : 4/10. En bref, un épisode qui se termine bien mais qui ne se déroule pas toujours très bien.