Almost Human // Saison 1. Episode 4. The Bends.
La meilleure chose dans Almost Human c’est bien évidemment que ses personnages principaux sont tous intéressants et attachants. On a tout de suite envie d’être leurs amis et de
s’amuser avec eux. De plus, des acteurs comme Michael Ealy, Karl Urban et Mackenzie Crook je pense que l’on n’a pas trop à se plaindre. Ils s’amusent tous et du
coup nous aussi sauf que bien évidemment cela cache en partie les petits problèmes de la série. Depuis le début, j’ai l’impression que tout ce qui tourne autour de ces trois personnages ne semble
pas évoluer réellement. Certes il y a quelques ajouts mythologiques ici et là et J.H Wyman fait un très joli boulot du point de vue de l’évolution des cas de la semaine (qui sont
de plus en plus sympathiques à mon goût) mais cela manque d’évolution de personnages. Ils ont beau faire le show, nous amuser, finalement le tout manque d’un ingrédient qui pourrait rendre tout
cela encore plus efficace. Un lecteur m’a dit qu’il fallait laisser du temps à Almost Human car J.H Wyman prend son temps pour poser la mythologie de la série,
comme dans Fringe. Sauf que dans Fringe la mythologie était déjà assez complexe dès le début avec énormément de ramifications et de choses à comprendre sur les
personnages.
Pour ce qui est de Almost Human, la dynamique est assez simpliste. C’est peut-être aussi pour cela que FOX a fait confiance assez rapidement à la série en lui
offrant une commande de 13 épisodes. Fringe n’a jamais été un immense succès d’audience (sauf durant sa première saison et encore, avec l’aide du bon vieux Dr
House et accessoirement d’American Idol). Mais Almost Human reste une série de science-fiction intéressante et pas seulement pour ses personnages.
Derrière les cas de la semaine se déguise bien souvent une réflexion un peu plus poussée sur le monde dans lequel la série nous plonge (que cela soit aussi bien la place des androïdes dans la
société ou encore les enjeux de la société vis-à-vis de la technologie). C’est un peu trop en filigrane à mon goût alors qu’il s’agit de ce qu’il y a de plus intéressant dans cette série. Bien
plus que la dynamique personnage (bien que celle-ci soit finalement le seul véritable attrait de Almost Human). Chaque semaine nous explorons donc quelque chose de nouveau. Si
l’idée du trafic sexuel d’androïde était bonne, cette semaine c’était la drogue.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode efficace qui prouve que la série tend à évoluer mais pas suffisamment malheureusement.