Là, dans mon esprit tu traînasses,
Rebondissant sur ses impasses,
Ô petite pensée fugace.
Tu t’enlaces et te délasses
Sans te départir de ta grâce
Dans l’entrelacs de mes synapses.
Sinuant pareille au serpent,
Te précisant sournoisement,
Puis te dissolvant dans le temps,
T’y prélasses, c’est succulent.
Mais déjà mon esprit t’efface.
J’espérais que tu persistasses.
Hélas…