genre: science fiction, space opera
année: 1988
durée: 1h35
l'histoire:Le Southern Sun est un vaisseau dont la mission est de coloniser un nouveau monde. Son voyage a duré des générations, et les passagers sont nés et mourront à bord, sans avoir foulé la terre ferme. Cet état de fait déplaît à Elijah Kalgan. Ce dernier conspire avec les pirates de la Couronne boréale et l'ingénieur en chef MacPhearson. Kalgan endommage le système de navigation et sabote le vaisseau.
La critique d'Alice In Oliver:
Pour ceux qui ont la chance de ne pas connaître Reb Brown, l'acteur a surtout sévi dans des productions fauchées, entre autres, avec le réalisateur Bruno Mattei, dans Robo War et Strike Commando. Reb Brown est donc un nanar man mais aussi un action man du pauvre.
On le verra aussi dans d'autres productions douteuses aux titres souvent évocateurs. Allez, au hasard, nous citerons Sssnake le cobra, Captain America (la version de 1979), Hurlements 2 ou encore Yor, le chasseur du futur.
Vous l'avez donc compris: le nom de Reb Brown est donc synonyme de grosse bouserie en perspective. Hélas, Space Mutiny réalisé par David Winters et Neal Sundstrom en 1988, n'échappe pas à la règle. Cette série B fauchée n'a même pas bénéficié d'une sortie au cinéma à l'époque.
Il s'agit donc d'un direct-to-video. En l'état, Space Mutiny constitue une véritable rareté. Pour les suicidaires, le film est toutefois disponible en entier (en plusieurs parties) et en version originale sur youtube.
Aux côtés de Reb Brown, on trouve d'autres noms connus de la série B, entre autres, John Phillip Law, James Ryan et Cameron Mitchell. Cette fois-ci, il n'y a plus aucun doute: Space Mutiny réunit toutes les conditions pour appartenir aux nanars "pur jus".
Au niveau de ses ambitions, Space Mutiny cherche clairement à concurrencer Star Wars et Star Trek, deux sagas qui cartonnent dans les années 80. Hélas, les bonnes intentions s'arrêtent bien là. Premièrement, Space Mutiny souffre d'un sérieux manque de budget.
Ensuite, le scénario est beaucoup trop classique pour susciter l'adhésion. Attention, SPOILERS ! Le Southern Sun est un vaisseau générationnel dont la mission est de coloniser un nouveau monde. Son voyage a duré des générations, et les passagers sont nés et mourront à bord, sans avoir foulé la terre ferme. Cet état de fait déplaît au Flight Cmdr.
Elijah Kalgan, qui conspire avec les pirates de la couronne boréale et l'ingénieur en chef MacPhearson. Kalgan endommage le système de navigation et utilise la police pour détourner le vaisseau et aller s'enrichir dans la Couronne boréale.
Kalgan sabote le vaisseau au moment où la navette d'un important professeur se pose. La navette s'écrase sur le pont d'envol, le professeur meurt et le pilote, Dave Ryder, parvient à s'échapper. Le pont d'envol est hors d'usage pour plusieurs semaines, le vaisseau est isolé, et Kalagan lance sa mutinerie. Le Commander Jansen et le capitaine Devers embauchent Ryder pour reprendre le contrôle du vaisseau. Faute de moyens, les séquences spatiales sont des stock-shots du film Galactica.
A cela, il faut ajouter l'utilisation d'images informatiques foireuses dans la pure tradition des années 80.
A l'époque, ça pouvait encore passer (en étant bien sûr indulgent), mais aujourd'hui, Space Mutiny apparaît comme une production complètement dépassée. Même remarque concernant les décors, totalement ringards, et l'ambiance pseudo high-tech du film, à l'image de cette séquence se déroulant dans une sorte de boîte de nuit techno, les protagonistes étant affublés de tenues ridicules et de coiffures à coucher dehors. Rien que pour ça, Space Mutiny justifie son visionnage.
Enfin, les séquences de course poursuite avec des voitures ayant la forme d'aspirateurs géants et roulant à 4 ou 5 km/heure, sont également de grands moments de solitude. Et le film regorge de scènes complètement nazebroques de ce genre. Bref, vous voilà prévenus !
Note: j'ai dit "non" !
Note nanardeuse: 16.5/20
Jeu de briques
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Bubble