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« Ma Rue de Verneuil » aux éditions Morvenn : les conditions d’une naissance (3/5)

Publié le 03 décembre 2013 par Sheumas

D’autre part, la maison d’édition tient son nom d’un haut-lieu écossais qui m’est cher : le sommet Morven (que j’écris « Morvenn » pour souligner l’articulation gaélique) Morven (la « grande montagne » : « a’mhor vhein » en gaélique) que tous les randonneurs dans le Caithness connaissent bien. Il culmine au-dessus de cette terre du nord de l’Ecosse souvent battue par les vents dans laquelle j’ai vécu un an et où je reviens souvent. Pour logo, rien ne convenait mieux que la silhouette d’un cerf, dressé sur son rocher. Voilà pour l’aspect « images ». A cet aménagement correspond un important « réaménagement » de l’écriture sur lequel je reviens à présent.

Le lecteur se souvient peut être qu’il existe une première version de ce travail intitulée : « l’Homme à la tête de chou et au cœur d’artichaut ». Cette version est celle qui a été jouée à Loudéac dans le cadre de mon atelier mais elle n’a pas connu d’édition : son but étant à l’époque de mettre en relation un maximum de « phrases » extraites des chansons de Gainsbourg. Seul, le scénario et la façon de « dire le texte » étaient originaux. Cette fois-ci, tout mon travail a consisté à raconter une histoire qui, si elle évoque par moments des bribes de certaines chansons, agite surtout les grands thèmes humains qu’on rencontre dans l’univers du chanteur. L’une des « trouvailles » a consisté à mettre en scène un fan de Gainsbourg qui écoute les chansons de son idole dans un studio qu’il s’est créé et qu’il appelle sa « rue de Verneuil », d’où le titre du roman : « ma Rue de Verneuil ». Quant au titre de la pièce qui, dans l’ouvrage, suivra le roman : « Du Kangourou club au pays d’Alice », elle évoque à sa manière, en deux actes, l’itinéraire initiatique que suit le personnage...

« Ma Rue de Verneuil » aux éditions Morvenn : les conditions d’une naissance (3/5)

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