The Millers // Saison 1. Episodes 7 et 8. The Talk / Internet Dating.
J’avoue, j’avais un peu laissé tomber The Millers. Disons que la série ne m’a pas plus branché que ça même si globalement j’arrive à rire dans chaque épisode, que cela soit pour
une ânerie ou une coiffure de Margo Martindale. Cela me fait me rendre compte à quel point elle est le centre névralgique de la série. Sans elle et son talent, je ne pense pas
que The Millers serait aussi drôle et intéressante. Je n’ai pas encore pris de décision car disons que le casting me fait toujours autant du pied et que je suis réellement
satisfait de ce que ce dernier tente de faire. C’est à dire de devenir un vrai groupe et de nous amuser en groupe. Ces deux épisodes avaient leurs moments, notamment « The
Talk » alors que Ray parvient à convaincre Nate d’aller dans un club pour trouver des filles. Forcément, quand Nate va ramener une fille, sa mère va être là pour l’interrompre. S’en
suit alors une série de gags plutôt simplistes. C’est vraiment dommage de voir à quel point The Millers ne cherche pas à se renouveler. Au bout de huit épisodes maintenant elle
est devenue terriblement prévisible. Dans la relation entre Nate et Carol notamment. C’est à dire ce que la série a le plus essoré.
Mais cela ne veut pas pour autant dire que cette comédie est mauvaise. Il n’y a rien de mauvais dans The Millers. C’est correctement écrit, le casting est bon, mais il manque un
je ne sais quoi qui aurait pu rendre le tout beaucoup plus intéressant. Carol est un pilier dans cette série. Disons que le rythme de chacun des épisodes s’organise autour de sa petite personne.
C’est loin d’être un défaut étant donné que beaucoup de comédies fonctionnent autour d’un personnage et les autres sont là pour apporter un petit plus (même si c’est sensé être une comédie de
famille et donc de groupe). Pour comparer avec une autre série de CBS, je vais prendre le cas de Two and a Half Men. Cette dernière fonctionnait en grande partie
autour de Charlie Harper avant que ce dernier ne doive quitter la série. Une fois que ce dernier est parti, je me suis rendu compte à quel point les autres personnages étaient
finalement beaucoup plus importants que l’on ne pourrait le penser. C’était même eux qui servaient le plus la série, et mettaient ainsi en avant Charlie et ses frasques.
Et puis il y a « Internet Dating », bien meilleur que « The Talk ». Entre le fait que Carol ait déjà eu des relations avec plusieurs mecs quand elle était plus jeune, qu’elle se soit mariée par défaut avec Tom (uniquement pour prouver quelque chose à ses parents car c’était les années rebelles, les années Peace & Love) ou encore qu’elle rencontre un homme pour qui elle s’est coiffée en choucroute, c’était encore une fois très Carol cet épisode. Dans cet épisode se cache aussi l’envie pour The Millers de tenter d’offrir à Carol la possibilité de rencontrer de nouveaux hommes et de peut-être trouver quelqu’un à sa taille. Sauf que voilà, on ne peut pas dire que cela soit une grande réussite. Notamment car Carol n’est pas prête et Tom ne veut pas que son ex femme puisse voir d’autres hommes (la scène finale était grandiose dans le genre quand même). Beau Bridges n’est pas forcément un boulet dans The Millers. Bien au contraire, je trouve qu’il apporte sa patte. Cantonné aux rôles un peu étrange, il peut-être surtout quelqu’un de touchant.
Je me souviens surtout quand je vois cet acteur de son apparition dans Desperate Housewives où il incarnait le « Handyman » du 100ème épisode de la série. Ce n’était pas un épisode forcément exceptionnel mais l’acteur avait su donner un petit truc à cet épisode. Ce petit truc, je le trouve dans The Millers. Contrairement à ses apparitions ennuyeuses et inutiles dans The Goodwin Games (FOX, 2013) ici il trouve un rôle qui parvient à le mettre suffisamment en avant. Finalemetn, avec « Internet Dating », je ne savais pas trop où je mettais les pieds et même si la série est globalement assez intelligente pour ne pas trop nous ennuyer, je trouve que cela aurait pu être fait un peu différemment. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti. Finalement, ces deux épisodes ne me donnent ni envie d’abandonner ni envie de revenir. On verra, peut-être qu’à la prochaine salve je saurais ce que je fais de The Millers dans mon planning déjà bien chargé. Mais cette comédie fait partie d’un lot de séries médiocres que je n’ai pas forcément envie d’abandonner car j’ai quelques attaches en leur sein.
Note : 4.5/10 et 5.5/10. En bref, toujours la même chose, drôle et sympathique sans être particulièrement exceptionnel.