Critiques Séries : The Walking Dead. Saison 4. Episode 8.

The Walking Dead // Saison 4. Episode 8. Too Far Gone.
SEASON FALL FINALE

Avant de retrouver la série en février prochain, The Walking Dead est-elle allée trop loin ? C’est en tout cas ce que je me suis demandé à la fois après avoir vu le titre de l’épisode mais également après avoir vu l’épisode en lui-même. Cet épisode m’a fait également me rendre compte à quel point j’aime ce genre d’épisodes. C’était parfait. L’épisode va cependant loin, notamment en tuant le dernier fruit de l’amour de Lori et Rick : leur bébé. Jusqu’aux dernières secondes de l’épisode je m’attendais à ce que le bébé soit encore en vie mais apparemment ce n’est pas le cas, mangé par des zombies. En tout cas, j’ai hâte de voir la suite, notamment pour voir comment Rick et son fils vont pouvoir gérer le deuil de cet enfant. Mais ce n’est pas encore le sujet de The Walking Dead. Cette semaine le Gouverneur propose à son groupe d’aller trouver refuge dans la prison où est Rick et cie afin de pouvoir vivre paisiblement. Sauf que pour cela, il va falloir les déloger. C’est un moyen pour lui d’assouvir simplement sa vengeance. Et il va plus bien réussir. L’occasion rêvée pour The Walking Dead de se débarrasser en grande partie d’un lieu qui ne servait plus à grand chose.
Je crois que ce que j’attendais le plus dans cet épisode c’est le face à face entre le Gouverneur et Rick. C’était un moment peut-être un peu simpliste mais finalement très efficace. Surtout quand l’on peut croire un instant que le Gouverneur va tuer Rick de ses propres mains et que Michonne reprend l’avantage en lui savant la vie. D’ailleurs, Michonne reste plus ou moins dans l’ombre dans cet épisode mais elle va malgré tout réussir à nous offrir quelques très bons moments. Le Gouverneur n’est pas là pour rigoler, il est capable de tout et même du pire, comme par exemple de tuer Herschel. J’aimais beaucoup ce personnage, notamment car c’était quelqu’un qui avait une sagesse que les autres n’ont pas. Il ne cherchait pas à prendre les zombies comme une fatalité et donnait presque de l’espoir à tout le monde. J’ai bien aimé ce que la saison a fait autour du personnage en tout cas et du coup, j’aurais bien aimé que l’on aille un peu plus loin de ce point de vue là. Le grand barnum du Gouverneur était cependant assez bête. Certes il y avait l’artillerie lourde derrière, mais comment il pouvait penser qu’il allait réussir à gagner la prison.

Rick avait raison : certes la prison offre de la protection mais dès que cette protection est détruite par les hommes du Gouverneur (et notamment avec ce tank), forcément la prison ne sert plus à rien maintenant. Mais je pense que le Gouverneur ne cherchait pas vraiment un endroit sain pour lui mais plutôt une vengeance. Le Gouverneur est donc officiellement mort. C’est une bonne chose, notamment car je ne vois pas du tout où The Walking Dead aurait encore pu aller avec ce personnage. Il est mort de façon assez peu digne mais c’est justement ce qu’il fallait pour ce personnage qui va agoniser quelques minutes avant d’enfin mourir des mains de la femme qu’il a aimé. C’était d’ailleurs assez efficace dans le genre mais troublant. Notamment car je ne m’attendais pas du tout à ce revirement de situation final. J’aurais pensé qu’il allait mourir déchiqueté par les dents d’un zombie. Mais il n’en est rien. C’était donc encore plus terrible pour lui mais pas nécessairement pour le téléspectateur.
L’émotion monte cependant à la fin de l’épisode. Aussi bien quand Rick découvre que le bébé n’est plus là que quand il s’en va avec son fils. Dans ce gros bordel nous avons également Daryl, ingénieux comme tout, qui va réussir à détruire un tank à lui tout seul. Il fallait le faire tout de même. Finalement, ce dernier épisode de la mi-saison 4 est bon. Il jouit surtout d’une réussite d’un point de vue rythmique. Même si le début de l’épisode met un peu de temps à démarrer, finalement l’ensemble fonctionne très bien. Notamment grâce à une belle énergie de la part du casting qui semble à fond dans cette grande bataille. Par contre, je ne sais pas si Rick peut réellement s’en sortir indemne. Entre la mort de sa femme qui l’avait laissé à l’agonie l’an dernier, la mort de leur enfant, la mort d’Herschel, etc. Ce que l’on sait de toute façon avec The Walking Dead c’est que tout ce qui semble aller bien va finir par aller de mal en pis au bout d’un moment.
Note : 9/10. En bref, c’était rythmé et efficace, avec l’émotion qu’il fallait et beaucoup de morts. Oui, beaucoup de morts.