En 1963, soit presque 20 ans avant ma naissance, était assassiné JFK. Le lendemain, alors que le deuil frappait l'Amérique, était lancée sur la BBC, en Angleterre, le premier épisode de Dr Who.
Le 23 Novembre 2013, c'est une diffusion mondiale qui vit la série battre, outre le record de longévité pour une série de science-fiction, celui du nombre de téléspectateurs pour un événement diffusé internationalement en direct: l'épisode spécial des 50 ans de la série, avec David tennant, 10ème Docteur, Matt Smith, 11ème et John Hurt, 8ème et demi. Je ne reviendrais pas sur cet épisode, sur lequel tout est à redire et a été dit, par les fans et pour les fans. Il avait ses incohérences et ses traits de génie, il fut avant tout un excellent divertissement. Et le nouveau fan (whovian) que je suis devenu à la découverte du Docteur en sa version 2005 a été tenté de découvrir la version classique, celle diffusée en 1963. Pour tenter de comprendre l'arc global narratif de la série, pour ne pas me contenter de ce qu'on me dit ou qu'on me fait comprendre. Alors, j'ai commencé à regarder de vieux épisodes en noir et blanc. A sourire devant la réalisation, le jeu d'acteur. Et à aucun moment, je ne me suis ennuyé.