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The Mask

Publié le 02 décembre 2013 par Olivier Walmacq

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genre: comédie fantastique
année: 1994
durée: 1h40

l'histoire: Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l'univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels. Il est néanmoins partagé entre devenir cette créature verte sûre d'elle ou rester le timide Stanley Ipkiss, incapable d'aborder la magnifique chanteuse de cabaret Tina Carlyle.  

La critique d'Alice In Oliver:

Chuck Russell est un véritable spécialiste de la série B. Le réalisateur a commencé à se faire connaître en signant Freddy 3: Les Griffes du cauchemar, l'un des rares épisodes recommandables de la saga, et surtout, Le Blob. Il était donc logique qu'Hollywood lui confie un jour ou l'autre une grosse production, donc The Mask, réalisé en 1994.
Au niveau de la distribution, cette comédie fantastique réunit Jim Carrey, Cameron Diaz, Peter Greene, Peter Riegert, Amy Yasbeck et Richard Jeni.

Pour l'anecdote, The Mask constitue le tout premier rôle de Cameron Diaz au cinéma. Au moment de sa sortie, le film remportera un vif succès au box-office, à tel point qu'il engendrera une sorte de dérivé, Le Fils du Mask, en 2003. The Mask est avant tout un vibrant hommage à Tex Avery.
Le scénario est de facture simpliste et se résume en quelques lignes. Attention, SPOILERS !
Un banal employé de banque, Stanley Ipkiss (Jim Carrey), qui voue une passion aux cartoons de Tex Avery, trouve un ancien masque doté d'extraordinaires pouvoirs, qui révèle la personnalité exagérée de son possesseur.

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Chaque fois qu'il le met, il devient The Mask, personnage sûr de lui et plein de ressources.
Il espère que ce masque lui permettra de vaincre sa timidité et de conquérir ainsi le cœur de la chanteuse de cabaret Tina Carlyle (Cameron Diaz).
Cependant, Tina est la conjointe de Dorian Tyrell, un mafieux qui tente de mettre la main sur le masque. De plus, un policier astucieux, le Lieutenant Kellaway, a deviné que Stanley est l'auteur d'un vol audacieux.

Stanley aura fort à faire pour gagner l'amour de Tina et se débarrasser à la fois du mafieux et du policier. Clairement, le scénario n'est pas le gros point fort de The Mask. Certes, par le passé, Chuck Russell a prouvé qu'il faisait partie des "bons faiseurs".
Hélas, ce dernier fait surtout office de petit tâcheron. A la fin de la projection du film, on est tout de même en droit de penser qu'une telle production aurait mérité un bien meilleur réalisateur derrière la caméra.

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Certes, on note et ici quelques séquences réussies. C'est par exemple le cas lorsque le Mask intervient en pleine soirée et séduit sa nouvelle fiancée (donc, Cameron Diaz). En vérité, le film de Chuck Russell doit beaucoup à l'interprétation de Jim Carrey.
Sans l'acteur, The Mask serait tout bonnement insignifiant. D'ailleurs, face à lui, les autres acteurs peinent réellement à exister. C'est par exemple le cas de Cameron Diaz, mais aussi de Peter Greene, peu convaincant dans la peau du bad guy de service.
Oui, The Mask remplit son office, à savoir divertir. Mais ce n'est clairement pas une grande comédie fantastique. Ensuite, la vulgarité de l'ensemble (les gros mots sont légion dans le film) est pour le moins surprenante. En l'état, The Mask reste un film moyen et terriblement inégal. Que dire de plus ?

Note: 10/20


The Mask Délire n°2 par Drythib


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