MAEVE REGAN Tome 4 de Marika Gallman

Par Phooka @Phooka_Book

Tome 4: A pleines dents


Editions Milady467 pages7.60 euros
Présentation de l'éditeur:


Tuer son père aurait dû mettre un terme aux ennuis de Maeve. Mais les choses ne se passent jamais comme prévu. Non content de la retenir prisonnière dans un château infesté de vampires, Connor veut se servir d'elle pour prendre la place de Victor. Sans pouvoirs, sans alliés et sans échappatoire, Maeve devra faire équipe avec la dernière personne sur Terre dont elle souhaite l'aide : son ancien mentor qui l'a trahie, Benoxh. Et c'est sans parler de la deuxième partie de la prophétie, qui la voue à devenir plus malfaisante que ne l'était son père...

L'avis de Phooka:
*Attention aux spoilers* (mais rien de plus que dans le résumé de la quatrième de couverture! :))
Un régal ! C'est toujours un régal que de se plonger dans un nouvel opus de Maeve Regan. Ce tome 4 ne fait pas exception à la règle. Le meilleure preuve en ce qui me concerne, c'est que je me replonge directement dans l'action sans avoir à faire un effort surhumain pour resituer tous les personnages. Mais à ce sujet, je trouve que Marika Gallman a mis en place "un truc" qui marche super bien. Ce tome 4 redémarre sur les chapeaux de roues, on plonge direct dans l'action, mais au lieu de mettre un aparté pour rappeler les événements précédents, elle nous plonge tout d'abord dans un furieux délire de Maeve, qui mine de rien nous fait retrouver tous les protagonistes de l'histoire et tous les points forts de l'histoire. Tip, top comme procédé !

Donc Maeve se réveille du coma dans lequel elle a plongé à la fin du tome 3. Elle a tué son père, Victor, comme la prophétie l'avait annoncé. Et maintenant elle se retrouve prisonnière de ce château étrange qui se situe nulle part, et sous la coupe de son frère Connor qui a pris le pouvoir. Connor a besoin de Maeve pour asseoir son pouvoir sur les vampires qui habitent le château et il compte bien sur son aide, qu'elle soit volontaire ... ou non. Pour cela, il est prêt à tout, mais c'est évidemment sans compter sur le caractère de cochon de Maeve qui n'a pas l'intention de se laisser mener par le bout du nez. Mais il ne va pas lui être facile de contrer son frérot adoré pour plusieurs raisons. D'abord elle est seule, isolée sans aucun moyen de contacter ses alliés de toujours (Elliott, Trevor etc ...) et de plus sa magie et son immortalité semblent avoir disparus ! Maeve se rend compte que ce n'est pas très drôle d'être mortelle, on s'essouffle quand on court, on ne récupère pas vite quand on est blessé ou malade, bref ... c'est pas du tout son truc ! Et puis être loin de tous et sans nouvelle, la perturbe. Que sont devenus ses amis ? Et Lukas ?Un nouvel opus, plein de suspense, d'action et d'humour. Une Maeve égale à elle-même, décidément son "charme" en tant qu'héroïne ne faiblit pas; IL faut dire qu'elle a un potentiel énorme, aussi bien physique que mental. Pauvre Connor, avoir une sœur aussi casse-cou*** pied, on en viendrait presque à le plaindre ! Mais presque seulement hein, parce qu'il a bien cherché ce qui va lui arriver. Je ne tiens pas à en dire trop de peur de spoiler et ce serait dommage car une fois de plus Marika Gallman nous a concocté une petite bombe, pleine d'humour, de sentiments et d'action. Le genre de livre qu'on a bien du mal à reposer et dont les pages se tournent toutes seules. De la bit-lit de haut vol que pour ma part je range tout à côté de la série Alexia Taraboti , à la fois pour son héroïne qui n'est pas nunuche et n'a pas froid aux yeux et surtout pour le fait que la qualité reste tout aussi bonne au fil des tomes. Un régal je vous dis !Bref, si vous ne connaissez pas Maeve Regan, je me demande ce que vous faites encore devant votre ordinateur au lieu de foncer chez votre libraire et si vous avez lu les tomes précédents, soyez sûrs que vous ne serez pas déçus avec celui-ci. De la bombe, un pur régal, en un mot jouissif ! Voilà c'est dit et évidemment c'est un coup de coeur.


N'oubliez pas , Marika Gallman est notre invitée pendant tout le mois de décembre 2013. Ça se passe ici.