Bonjour,
Je voulais revenir avec vous sur BCN &Cake, le salon du cake design de Barcelone. Je n’ai pas pris le temps de parler de Birmingham, mais j’ai laissé pas mal de photos sur la page facebook du blog et je vous laisse les apprécier, le lien est à la fin de cet article.
Le salon c’est tenu sur 3 jours, du 22 au 24 novembre au CCIB de Barcelone, au bord de la mer. Au passage: Barcelone est une ville qui, en plus d’être hyper agréable, bouge pas mal côté cake design. Bien plus que Paris : boutiques, ateliers, tout est plus facilement disponible là bas… Et on peut y faire beaucoup de shopping aussi, c’est une ville très festive et bien moins stressante que Paris. Enfin bref, vous aurez compris, j’adore Barcelone et depuis le début de l’année, j’y suis allée 4 fois.
Mais alors, pourquoi ai-je autant apprécié ce salon ?
1) La ville… mais c’est très personnel.
2) BCN and cake n’est pas un salon avec beaucoup de stands, je ne dis pas que c’est un avantage mais je préfère le considérer comme tel. Le salon est “à taille humaine” et c’est assez reposant. Je pense qu’il y avait environ une quarantaine d’exposants, ce qui permet de faire le tour du salon en une seule journée en prenant son temps pour tout voir. Parmi les stands:
- beaucoup de vendeurs de gâteaux qui souhaitaient se faire connaître, donc autant dire qu’il y avait de quoi acheter des gâteaux.
- quelques boutiques qui vendaient du matériel de cake design aux particuliers et/ ou aux professionnels: les produits étaient classiques et assez redondants. Peu (ou pas) de nouveauté, mais quelques produits que je ne suis pas parvenue à trouver sur d’autres salons comme des beaux papiers comestibles, et, forcément, les livres espagnols (bien que disponibles sur amazon).
- les nombreuses “écoles de cake design” d’ Espagne
3) LE POINT FORT DU SALON, selon moi était son programme de très bonne qualité !!! Pour ma part c’est vraiment ce que j’ai adoré : j’ai été débordée et j’ai vraiment pu savourer le cake design et c’est ce que je recherchais !!! J’ai passé deux jours au salon, une première journée de promenade et une seconde journée en atelier. Mais focus sur ma première journée qui, pleine de déponstrations qui duraient toutes une heure est passée super vite:
- 10h: récupération du goodie bag (3 euros (O_O) et franchement il ne les vallait pas !!!) et découverte des premiers stands
- 11h: présentation d’un concours de cake design en live qui dure 3 heures puis première démonstration , Paul Bradford et la pâte de chocolat
- 12h: seconde démonstration, Mich Turner… puis déjeuner, suite de la visite des stands et visite des gateaux de concours.
- 13h: troisième démonstration, Eddie Spence (glaçage royal)
- 14: résultats du concours live et décorticage des gâteaux réalisés par les concurrentes en 3h
- 15h: quatrième démonstration, Aérographie
- 16h: cinquième démonstration; Zoe Clark (cake design créatif)
- 17h-19h: j’ai participé à un atelier proposé par une école. En effet, il y avait un petit carré “ateliers”, ouvert au public, où, moyennant 10 à 35 euros, il était possible de participer à des ateliers autours de thématiques variées: biscuits sans gluten, fleurs, modelage de pesonnage, lambeth method (glaçage royal) dans mon cas… Enooooorme !!!
4) Contrairement à Birmingham qui est un salon “supermarché”: des milliards de produits à acheter mais très peu d’ateliers, les démonstrations sont payantes, les ateliers courts sont rares et impossible de prendre un cours avec un cake designer, le salon de Barcelone est focalisé sur l’apprentissage et la découverte du cake design !!! Pour ma part, je revenais de Birmingham donc je n’avais plus besoin d’acheter de matériel (forcément !), j’avais juste envie de cake design et un peu de repos. Et si par hasard j’avais voulu acheter, j’aurais trouvé de quoi acheter, au moins le minimum.
Petite parenthèse : selon moi, en Grande-Bretagne, l’offre de cours de cake design est énorme donc probablement que le public a moins besoin d’apprendre quand il va à un salon, ce qui expliquerait les 70% de vendeurs et 25% de concours à Cake International.
TOUT CA POUR DIRE QUE (1) le salon répondait à mes besoins, certes, mais ce n’était peut être pas pareil pour tout le monde (2) je conçois que la barrière de la langue puisse poser problème pour les démos, mais franchement, pas pour acheter, lol (3) probablement en France, à l’heure actuelle, avons nous les mêmes besoins que les Espagnols: de l’apprentissage. Parce qu’au final, si l’on regarde bien, on trouve du matériel en France. Maintenant, il faut apprendre à s’en servir au maximum, et justement, chaque chaque démonstration ou chaque atelier est “unique” et apporte quelque chose d’indélébile au spectateur/ participant.
Pour la suite des photos, j’ai fait un album entier sur la page facebook du blog etquelques vidéos rapides sur mon instagram