Il y a le MET. Indétrônable. incontournable, il comporte même une collection du moyen-âge, exposée dans des cloîtres médiévaux reconstitués. Mais quelques blocs plus bas, dans une splendide maison bourgeoise, se cache un bijou : la Frick Collection. Moins connu, plus intime, ce musée chez un particulier, regroupe un millier d’oeuvres européennes de la Renaissance au XIXe.
La Frick, un havre de paix très apprécié des New Yorkais
Henry Clay Frick, magnat du charbon et de l’acier donc richissime, était passionné d’art. Il vécut les cinq dernières années de sa vie dans cet hôtel particulier de style néoclassique, sur la 5e avenue. A sa mort, il légua sa demeure et son impressionnante collection de peintures, sculptures, meubles et tapis à la ville de New York, qui en fit un musée.
Certes la collection a de quoi faire pâlir même les grands musées comme le Louvre (des Vermeer, dont le célèbre Officier et la jeune fille riant, des Rembrandt, des Fragonar,…) mais ce que les New Yorkais viennent chercher dépasse la simple expérience du musée. Sous une verrière, dans les jardins, d’un salon à l’autre, c’est un voyage paisible à travers la beauté des oeuvres ainsi que l’architecture et la décoration des lieux. Certains fuient les flux de visiteurs des grands musées de la ville pour se réfugier ici.
©frick.org
Frick Collection – 1 E 70th Street
fermé le lundi, « Payez ce que vous souhaitez» le dimanche de 11h à 13h
Station : 68th St – Hunter College (6)
www.frick.org - 212 547 0641