Aux 343 Salauds.

Frédéric Beigbeder, Rodolphe  Bosselut, Pascal Bruckner, Renaud Camus, Philippe Caubère, Jacques de Guillebon, Basile de Koch, Jean-Michel Delacomptée, David di Nota, Claude Durand, Benoît Duteurtre, Roland Jaccard, Guy Konopnicki, Philippe Karsenty, Alain Paucard, Périco Légasse, Jérôme Leroy, Richard Malka, Marc Cohen, Gil Mihaely, Christian Millau, Dominique Noguez, Ivan Rioufol, Luc Rosenzweig, Stéphane Simon, François Taillandier, Marc Weitzmann, Eric Zemmour. [...]Des hommes. Qui se disent "mâles".Pas une femme, pas une, alors que ce sont elles les concernées. ELLES. Qu'on exploite. Qui "ont choisi" de faire ça.Sans parler de votre référence. Des femmes qui ont osé à leur époque prendre leur courage à deux mains pour enfin affirmer que leur corps leur appartient. Qui se sont dressé contre la sociéte.Et vous : "Touche pas à ma pute". Quelle classe. Quelle élégance. Quel RESPECT.Vous battant avec des semblants d'arguments qui masquent le fond du problème : votre vision de la femme.Elle vous appartient, comme ses femmes qui se vendent. Ca vous parait normal.Et en tant que parfait machistes de bas étage, vous vous permettez de prendre une cause importante, qui a changé la société et la VIE des femmes, et de la transformer en un ridicule caprice de crétins. Oui, crétins. Imbéciles.Du haut de vos carrières, vous vous cherchez un semblant de combat, histoire de faire le buzz. Un caprice.Avoir le culot de dresser votre "cause" au même niveau que celle des femmes qui voulaient être libres et maitres de leur corps, c'est faire preuve de tant de petitesse.Qu'on souhaite défendre ses idées, soit, mais qu'on ose bafouer le combat de femmes qui ont changé la vie de tant d'autres, NON.Maladresse, ou ignorance. Que sais-je. Mais je vous le dis, au lieu de jouer les abrutis pseudo-intellectuels, rappelez-vous, votre maman a probablement du vous dire quand vous étiez petit qu'il fallait tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Eh bien vous devriez vous en souvenir, ça vous éviterait de vous auto-congratuler pour des conneries pareil.

A la liberté des femmes.