Singing ‟Two, a lure, a lie, Oh ”
She tells me she comes from my mother the mountainHer skin fits her tightly and her lips do not lieShe silently slips from her throat a medallionSlowly she twirlsit in front of my eyes
Singing ‟Two, a lure, a lie, Oh ”
I watch her, I love her; I long for to touch herThe satin she's wearin' is shimmering blueOutside my window her ladies are sleepingMy dogs have gonehunting; the howling is through
Singing ‟Two, a lure, a lie, Oh ”
So I reach for her hand and her eyes turns to poisonAnd her hair turns to splinters, and her flesh turns to brineShe leaps cross the room; she stands in the windowAnd screams that myfirst-born will surely be blind
Singing ‟Two, a lure, a lie, Oh ”
She throws herself out to the black of the nightfallShe's parted her lips but she makes not a soundI fly down the stairway, and I run to the gardenNo trace of my truelove is there to be found
Singing ‟Two, a lure, a lie, Oh ”
So walk these hills lightly, and watch who you're lovin'By mother the mountain I swear that it's trueLove not a woman with hair black as midnightAnd her dress madeof satin all shimmering blue
Singing ‟Two, a lure, a lie, Oh ”
Notre Mère La Montagne
Mon amante s’avance, une rose sur le cœurSur ses cheveux danse une lune empourpréeElle se tient sous ma fenêtre comme une dame d’honneurLe soleil va bientôt éclairer faux et vrai
Sur l’air de « Un leurre à l’œil, Oh »
Elle me dit qu’elle descend de ma mère la montagneSa peau est ajustée, ses lèvres disent vraiEn silence, elle sort de sa gorge un médaillonEt le tourne pour me le faire voir de près
Sur l’air de « Un leurre à l’œil, Oh »
Je l’observe, et je l’aime ; je voudrais la toucherSon habit de soie est bleu chatoyantDehors, ses dames de compagnie sont couchéesMes chiens de chasse ont cessé leurs aboiements
Sur l’air de « Un leurre à l’œil, Oh »
Je veux prendre sa main, mais ses yeux tournent en veninSes cheveux en échardes, et sa chair en saumureBondissant vers la fenêtre, elle crie soudainQue mon ainé sera aveugle, c’est sûr
Sur l’air de « Un leurre à l’œil, Oh »
Elle se jette dans les ténèbres de la nuitDe ses lèvres ouvertes aucun son ne parvientDévalant l’escalier, au jardin, je la poursuisMais, de mon bel amour, il ne reste rien
Sur l’air de « Un leurre à l’œil, Oh »
Passez vite, et prenez garde à qui vous séduitPar ma mère la montagne, je jure que c’est vraiN’aimez pas une femme aux cheveux noirs de nuitDans sa robe de satin bleu sombre et mordoré
Sur l’air de « Un leurre à l’œil, Oh »
Traduction – Adaptation : Polyphrène