Premier dimanche de décembre, dernier mois de cette fichue année. Voici le tri sélectif et subjectif des billets politiques de la blogosphère qu'il fallait lire avant d'oublier.
La gauche dans le mur
Notre confrère Partageux débute une série de billets critiques sur la gauche. Attention, il parle de la #vrauche, la "vraie gauche" dans le jargon moqueur que nous utilisons depuis le Grand Schisme de mai 2012. La "fausse gauche", autrement qualifiée de "Groite" (Gauche de droite), a déjà eu son procès, il n'est pas terminé d'ailleurs.
Partageux, donc, tente d'expliquer pourquoi "la gauche fonce dans le mur en chantant". Pour son premier épisode, il pointe du poing le décalage entre discours et réalité. La gauche s'enflamme pour la laïcité et la défense de la RRRRRRépublique (nobles causes, bien sûr), quand les chalands s'enrhument dans leur précarité: " Tu vois un peu la tête de celui qui (sur)vit avec ça quand on lui raconte que la Rrrépublique serait menacée par celle qui met un foulard sur sa tête ou celle qui met ses gosses dans une école catholique ! Tu crois pas qu’il pense qu’on se fout de sa gueule avec des préoccupations d’extraterrestres ? Tu crois que ça lui donne envie de voter pour une gauche cravatée ?"
La gauche ailleurs
Un nouveau parti est né cette semaine, "Nouvelle Donne". Il suscite des critiques, prévisibles. Notre confrère Nicolas regrette cette nouvelle division à gauche ("Pierre, camarade, ne te mélenchonise pas").
Notre autre confrère, socialiste, Gilles, est "perplexe": " la création de ce nouveau parti peut être considéré comme une sorte de signal à l’encontre du Parti socialiste et de ses cadres".
Pierre Larrouturou ne mentionne pas l'affaire encore sur son propre blog.
Le coût des patrons
L'expression paraît triviale. Et pourtant. Melclalex s'attarde sur le sujet: 27 milliards d'euros d'allègements de charges sociales par an, bientôt 20 milliards du CICE, et tout le reste.
Tout le reste pourquoi ? Pour maintenir des retraites-chapeau, des rémunérations hors normes, de généreux dividendes ?
Les offres de Pôle emploi
Le chômage au quotidien, Elooooody, qui n'est plus chômeuse complète mais "simplement" travailleuse précaire, nous en parle. "Quand on est au chômage et qu'on cherche activement un boulot, on passe son temps à rédiger des lettres de motivation, à refaire son CV. Uniquement pour cibler telle ou telle offre, on met telle ou telle compétence en avant.
Sauf que quand on reçoit des offres où il y a zéro info, il est impossible de postuler."