Concert aux Trois Baudets du 22 décembre : un debrief de Camille L.

Crédit photographique : Camille L.

«  Déjà plus de quatre semaines que les places sont réservées et voici enfin le grand soir ! Arrivée aux Trois Baudets, je prends l’ascenseur direction le niveau -1, je m’installe dans la salle au premier rang complètement sur la droite (en même temps c’est le seul endroit avec un accès pour mon fauteuil roulant ^^) la visibilité sur la scène est très bonne (et tant mieux car ce n’est pas toujours le cas) je pourrais donc en profiter un maximum !

Trois personnes sont déjà là. L’atmosphère est très intimiste ce qui me plait énormément, je sens que la soirée commence bien !! Le monde commence à affluer et le concert démarre à 20h00 avec une première partie assurée par « No education » et « Ludéal ». Je ne connaissais ni l’un ni l’autre ce fut donc une découverte plutôt intéressante.

Puis, les lumières s’allument et le rideau se ferme afin d’installer la scène pour la suite. Le temps pour moi de boire un coup et je remarque que la salle se remplie un peu plus à chaque minutes (pas de quoi être étonnée pourtant je suis agréablement surprise ! Le public est assez hétérogène, il y a -presque- toutes les tranches d’âges, - comme quoi Benjamin est capable de toucher bon nombre d’entre nous !-)

Le rideau toujours fermé, je remarque du mouvement derrière. C’est là, que je me dis que j’y suis vraiment, j’ai du mal à réaliser que dans quelques minutes je pourrai enfin l’entendre « en vrai », m’imprégner de chacune de ses chansons et dodeliner de la tête en rythme !! L’excitation monte de plus en plus et j’ai vraiment hâte ! 21h15, ça y est c’est l’heure ! Les lumières s’éteignent et le rideau s’ouvre sur Benjamin Siksou muni de sa guitare - et de sa voix -, Aurélien Barbolosialias « God of bass » à la basse donc et Nicolas Ballayà la batterie (je n’ai pas retenu le nom du dernier musicien - honte à moi je l’avoue et j’en suis vraiment désolée -). [Martin Mayer à la batterie]

(Je fais ici une petite parenthèse simplement pour signaler que je ne me permettrais pas de faire une description « technique » par la suite car je n’y connais strictement rien, ^^ je parlerai donc simplement des émotions et du ressenti - qui, pour moi, sont bien plus important - ;-)).

Il entame donc avec une chanson que je n’avais jamais eue l’occasion d’écouter en entier : «J’aurai du mal », s’imposant dès le début par son style et sa présence ; puis enchaine par « Indélébile » que je reconnais dès les premières secondes. Les premières paroles : « Le jour je sillonne, la nuit je révolutionne » sont de celles qui me trottent dans la tête à longueur de journée et que je chantonne quand je suis seule, c’est donc toute enthousiasmée et ravie que je me plonge dans ce morceau. Il poursuit avec « Défoule », « L’homme à la tête dans le cul » très fortement applaudi, et « Décor », je remarque alors que plusieurs personnes sont debout en train danser ! A ce moment là, Benjamin nous propose de - je cite - : « redescendre un petit peu » en nous interprétant une chanson que j’affectionne tout particulièrement autant pour ses paroles que pour sa mélodie, je désigne : « Et… tadam ». S’ensuit une autre petite merveille, que Benjamin nous présente comme une chanson d’amour ou plus exactement une chanson sur la jalousie : « Radar ». Lorsqu’il entonne « Tombé du camion », le public participe avec entrain ; que ce soit debout au fond en train de danser ou bien assis au premier rang à claquer des doigts, chacun participe à sa manière, je suis aux anges !

Le concert se termine en apothéose avec une autre de ses compositions « Just know that I knew », un arrangement un peu différent de celle que j’ai l’habitude d’écouter donne une toute autre dimension à ce morceaux, j’adore ! Après un tonnerre d’applaudissement, ces quatre talentueux musiciens se retirent. Le public - et moi - ne comptons pas en rester là : un rappel est fait durant 5 bonnes minutes mais c’est avec une petite déception que je comprends que Benjamin Siksou ne remontera pas sur scène nous interpréter une dernière chanson.

Je sors de la salle des étoiles plein les yeux et les oreilles, la soirée est passée vraiment trop vite, j’aurai pu rester là toute la nuit en réalité, c’était parfait !

(J’espère n’avoir oublié aucune chanson - j’ai tout écrit de tête - et m’en excuse par avance si c’est le cas ;-))

En tout cas c’est officiel, assister à un concert de Benjamin ça déchire !! »

Camille L.

Crédits photographiques : Camille L.

(Un grand merci à elle :-))