Alors que Louis Nicollin a jeté un froid en annonçant regretter son choix d’avoir enrôler Jean Fernandez au poste d’entraîneur, le président de Montpellier, tente de désamorcer la bombe.
Louis Nicollin, président de Montpellier.
« J’ai fait une connerie en recrutant Fernandez ». C’est cette phrase au cours d’un entretien accordé au Midi-Libre, à paraître ce dimanche, qui a lancé le feu au poudre. Joint par le quotidien L’Equipe qui souhaitait en savoir plus, Louis Nicollin tente de désamorcer la bombe : « Jeannot, c’est un type extraordinaire. J’ai parlé trop vite. Je le regrette, il ne mérite pas ça. Mais j’assume ma connerie. Et je maintiens que l’équipe n’est pas bien faite. Je ne vais pas m’excuser non ? Là, c’est à lui d’assumer. Il m’a aussitôt envoyé un texto pour me dire qu’il était désolé » explique alors le dirigeant montpelliérain.
« Je le sens fatigué. J’espère que ça va le faire réagir. Je ne vis pas avec les joueurs. Mais ce que je sais, c’est que les joueurs ont toujours raison. Ce sont eux les acteurs. Et je peux vous assurer que si demain je vire Fernandez, ce que je ne ferai pas, ils ne pleureront pas. Ni sur Jeannot, ni sur un autre » a-t-il ajouté.