Une côté riche méconnue
Paru le 6 mai 2008
La semaine dernière, je suis disparu de ce blogue. Volatilisé? Désintéressé? Nan… j’étais juste trop occupé!
Le grand départ approche. Dans 2 semaines et 1 jour exactement, à nous le Costa Rica. Les dernières préparations sont sur la table… et dans mes pensées en tout temps. Depuis plusieurs mois, je partage sur mon blogue les étapes de la préparation de ce stage journalistique: les bons coups, les moins bons, mes impressions, mes déceptions, mon exctiation, etc.
J’ai fait un constat aujourd’hui. Depuis que je vous parle de ce voyage, je n’ai jamais précisé ce que nous allons faire là-bas.
J’ai l’intention de continuer d’alimenter ce blogue pendant le séjour au Costa Rica. Pour les deux semaines à venir, je vais essayer de vous mettre un peu plus dans le bain, dans NOTRE bain! Vous pourrez ainsi mieux nous accompagner.
Laissez-moi d’abord vous expliquer ce qui nous amène au Costa Rica.
Le Costa Rica: La côte riche méconnue
Le Costa Rica: que penser de ce pays? C’est la première question qui m’est venue à l’esprit après avoir appris notre destination. En quoi le Costa Rica est-il intéressant? On en entend très peu parler. Les Guatemala, Nicaragua et Honduras de ce monde en ont, à première vue, plus long à raconter avec les guerres civiles qui les ravagent encore aujourd’hui.
La particularité du Costa Rica se trouve justement dans ce fait. Après avoir pris part pendant plusieurs années aux guerres entre les nombreuses milices d’Amérique centrale, le Costa Rica en avait plein le c**. Il en avait ras-le-bol, disons-le ainsi. En 1949, à la surprise de tous, le pays abolit son armée. Et s’engage dans une restructuration de son économie, de son éducation, de ses politiques sociales. Depuis, les Guatemala, Nicaragua et Honduras de ce monde n’ont que le Costa Rica à envier.
Le pays repose aujourd’hui sur trois principales industries: le tourisme (l’éco-tourisme surtout), la production agricole (bananes, café, ananas, etc.) et les hautes technologies. Sa force: sa nature grandiose. À lui seul, le Costa Rica contient 5% de la diversité animale sur Terre! Il est également le chef de file en environnement parmis tous les pays d’Amérique, du Nord et du Sud confondus.
Cette nature, me direz-vous, les Ticos ne la doivent qu’à leur situation géographique exceptionnelle. En partie, oui. Mais sa préservation, ils la doivent à leur politique environnementale. Le tourisme, principale économie nationale, veut faire visiter les grandioses jungles et volcans aux étrangers. Mais pour les Ticos, il est primordial de poursuivre cette économie dans un soucis de la préservation de la nature et de la considération des communautés locales. Tout le monde y gagne, ou presque. Et le Costa Rica est aujourd’hui en plein boom économique!
Voilà ce qui nous amène au Costa Rica. Nous voulons en apprendre plus sur un pays qui dans une situation géo-politique difficile, était voué au même échec que ses pays voisins, mais qui a su se redresser. Certes, des problématiques perdurent. D’autres naissent avec le développement monstre qui se produit dans certaines régions. Nous voulons également aborder ces questions. Mais je crois que nous avons entre les mains un beau sujet: un pays qui a compris ce qu’il lui fallait pour s’en sortir, ou plutôt ce qu’il ne lui fallait pas: la guerre.
C’est sur cette pensée que nous décollerons vers les Ticos, et leur Pura Vida dont on entend tant parler depuis que ce voyage est né dans nos têtes.