La LICRA en question…

Par Sergeuleski

   ... avec une pétition qui recueille aujourd’hui plus de cent mille signatures réclamant la dissolution de la ligue.

   Sur Judaïques FM, le Président de la LICRA se déchaîne contre Soral, Dieudonné et le FN. En revanche, rien sur Zemmour, dont chaque intervention dans les médias dominants aux heures de grande écoute prend pour cibles les minorités ethniques, culturelles et sexuelles depuis des lustres, déjà condamné à cet effet mais qui persiste et signe.

Cherchez l’erreur ! Pour peu qu’il y en ait une.

   Petite conversation entre amis ; on se serre les coudes ; on se tient chaud. Le jeune animateur de radio qui encadre cette réunion est au bord de l’apoplexie :«Vraiment ! Non vraiment ! C’est insupportable et inadmissible ! Mais que faire !» On n’ose imaginer ce que ce jeune soldat, si jeune et déjà perdu pour la raison, doit bien pouvoir préconiser, hors antenne, comme remède contre le mal dieudonysiaque  (ivresse de la transgression) ; un remède sans doute aussi radical que son indignation glacée et qui ,une fois de plus, confirme ce que ce pays a toujours soupçonné en fin limier de la chose et religieuse et communautaire : le communautarisme est bel et bien la véritable défaite de la pensée, car avec le communautarisme, on ne pense pas, on appartient ; unvéritable travail de sape de l’individu ! Pour sûr ! Un coup majeur porté à la croyance à la perfectibilité de l’être humain, fondement de notre civilisation que cette intoxication et cet endoctrinement communautaires !

Antoine Spire tentera lui, une percée à propos d’un Naulleau qui se serait fait piéger par Alain Soral à l’occasion de la publication de l’ouvrage « Dialogues désaccordés »…immédiatement corrigé sur un ton digne d’un commissaire politique par Me Alain Jacubowicz, Président de la Licra, Antoine Spire s’inclinant alors sans même chercher à défendre et à développer son point de vue face à son Président,un Jacubowicz qui, du cas « Dieudonné-Soral », semble en avoir fait une affaire personnelle, entrainant ainsi son association, assignation après assignation, dans une course frénétique contre la montre : celle qui, les jours et les années passant, fait de Dieudonné, face à cette guerre menée contre lui, un artiste aujourd’hui capable d’affronter ses adversaires fort du soutien du public de salle et d’Internet.

Mais alors, que fait Antoine Spire ici ? Nous qui avons respecté et admiré le travail qu’il a pu accomplir sur France Culture des années durant, avant d’être "remercié" par Laure Adler ?

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   Ce qu’il convient d’appeler la vendetta anti-Dieudonné qui sévit depuis 2003 orchestrée et savamment entretenue par un petit nombre d’individus qui contrôlent les médias, vendetta qui a fait de Dieudonné aujourd’hui le plus grand vendeur de billets de spectacle, devrait inciter une ligue comme la LICRA à réfléchir sur ses responsabilités quant à la surenchère dans laquelle se complait Dieudonné selon le proverbe suivant : qui sème le vent récolte la tempête ou bien encore : qui sème la censure, le bannissement et la tentative de « tuer » professionnellement et socialement un artiste récolte Faurisson, là où ça fait mal ; une LICRA qui est à l’avant poste d’une véritable cabale contre le plus grand satiriste de langue française depuis Molière, jusqu’à vouloir l’interdire de spectacle en toute illégalité ; spectacles qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune interdiction légale d’aucun tribunal.

Israël ! Encore Israël ! Véritable motif de la persécution de Dieudonné ; un Etat qui, aujourd’hui, n’a pratiquement plus rien à envier à l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid ;Israël que nos élites politiques soutiennentindéfectiblement, et au contact duquel la France perd son âme ; une France qui depuis la fin de la guerre d’Algérie a pourtantrompu avec l’occupation, l'oppression et l’exploitation des Peuples colonisés.

Stéphane Hessel aura été héroïque dans cette lutte. A sa mort, cela lui valut le commentaire suivant de JSSNEWS : « Il puait des bras. Il pue la mort ». Et le Président du CRIF : « Stephane Hessel c’est du marketing des individus qu’on  transforme  à bas prix en luminaires idéologiques »…

Racket intellectuel et moral, et d'aucuns s'empresseront d'ajouter : individus le plus souvent regroupés sous la bannière du CRIF, du Bétar et la Ligue de défense juive (lire à ce propos : Claude Askolovitch et Jean Daniel - La nocivité du CRIF) ; un CRIF qui semble n'avoir qu'une occupation : représenter l'Etat d'Israël en France et défendre sa politique tout en s'assurant du soutien indéfectible de la communauté juive de France en leur rappelant à tous qu'il serait bon qu'ils n'oublient jamais qu'ils sont aussi, et surtout : juifs. A ce sujet, on se souviendra de la remarque de Monsieur Cukierman, alors Président du CRIF, à l'endroit de Rony Brauman, à l'occasion d'une émission de télévision : "Monsieur, vous n'êtes pas assez juif" - comprenez : vous oubliez un peu trop souvent que vous l'êtes.

Israël encore et toujours ! Le CRIF et la LICRA ; deux groupes de pression, après le renoncement des élites intellectuelles et politiques – nouvelle trahison des clercs, de Benda -, à l’origine de la loi du silence dans les médias dominants et le musellement de la moindre contestation argumentée contre cette relation perverse et criminogène, jusqu’à faire interdire livres et films et de condamner une chanson qui se moque, tout en la dénonçant, de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler la Shoah business : utilisation du génocide juif, son exploitation… voire son détournement à des fins politiques, financières et géostratégiques.

Dieudonné transforme le titre créée par Annie Cordy, « Chaud caca o », en « Shoah nanas » au refrain de « Tu me tiens par la Shoah, je te tiens par l’ananas… Shoshosho-ananas »

Voilà quelques jours, la peine de 8 000 euros d'amende, prononcée en première instance, a été confirmée en appel. Les avocats de la Licra, SOS Racisme, l'UEFJ et J'accuse ! se réjouissent d’avoir obtenu la condamnation en première instance à 30000 de Dieudonné.

Le 13 novembre dernier, le juge des référés de Bobigny, sur une plainte de la Licra, a ordonné la censure partielle du"Salut par les Juifs" de Léon Bloy considéré comme l’un de nos plus grands pamphlétaires de langue française, un ouvragedont on ne compte plus les rééditions et qui se trouve en vente libre dans toutes les «  bonnes librairies »…

Qu'on se le dise : personne ne sera épargné. Tous devront se soumettre et payer avant de périr.

   Si le rire n’est jamais loin du sanglot, c’est qu’il en est la larme sèche, mais alors… est-ce aux associations d’handicapés de décider si l’on peut rire des handicapés ? Est-ce aux associations contre l’obésité de décider si un humoriste peut exercer son Art à leurs dépens le temps d’un sketch ? Aux  homosexuels, aux lesbiennes aussi ? Aux Blancs quand il s’agit de se moquer de leurs préjugés ethniques ? Aux Noirs, aux Beurs, à la religion Chrétienne quand elle est prise à partie par un humoriste qui en fera des chaux gras ? A l’Islam, au Judaïsme  ? Un humoriste, un artiste devra-t-il attendre le feu vert d’un évêque, d’un rabbin ou d’un imam ? ….

Peut-on être juge et partie en la matière ? Bien évidemment non.

La société, ce n'est pas que de l'économie et de la répartition de richesses. Loin s'en faut. Ce qui fait société relève aussi de notre capacité à tous de (se dire) dire et d'entendre (de s'entendre dire) la vérité ; ce qui implique aussi et surtout la dénonciation des mensonges et des manipulations.

Nous tous devons accepter d’être remis en cause ne serait-ce que pour notre propre salut individuel et collectif, même s’il ne saurait être question de sauver malgré lui qui que ce soit mais bien plutôt d’en sauver d’autres contre la tentation de se passer du consentement d’une élite politico-médiatique, une poignée, qui n’entend manifestement recevoir de leçons de personne : ce qui est déjà un signe inquiétant d’auto-exclusion du champ de la critique, champ démocratique ; contraintes et libertés, servitude et grandeur.

Autoriser la caricature,nous tous pouvant nous moquer de tous les autres qui ne se priveront pas de nous retourner le compliment, c’est le moyen le plus sûr de lutter contre toutes les tentatives d’instauration d’ un régime dans laquelle un groupe de pression (religieux, politique ou économique) déciderait de l’état d’exception jusqu’à la suspension du droit dans son intérêt seul, - tentation toujours présente chez les êtres humains regroupés en communautéet quelle que soit la nature de cette communauté - , telle une véritable juridiction d’exception, là où précisément l’Etat de droit vacille et la cohésion sociale implose car aucune société n’est à l’abri des conséquences d’une telle remise en cause de ses équilibres toujours précaires.

Il revient aussi et surtout, à l’heure où toute une classe politique et intellectuelle a baissé les bras, de dénoncer les mécanismes d’un tel danger, et pourquoi pas… jusqu’à la transgression, piment d’une vie sociale qui, aujourd'hui, crève lentement sous une chape de plomb qui cache de plus en plus mal une débauche et une orgie de prise de pouvoir et d’intérêts sans nombre et sans précédent – et nous ne sommes qu’au tout début de ce disfonctionnement citoyen et démocratique. 

Et cela ne surprendra personne le fait que les forces rassemblées contre Dieudonné participent de près ou de loin, indirectement ou non, à ce nouvel ordre aujourd’hui mondial : celui du dumping moral et social, et ainsi que celui du bannissement et des bombes.

Humour en état de veille et en état d’alerte constant, oeuvre salubre, ce combat-là des humoristes devraient être reconnu d'utilité publique car, depuis la déchéance de l’homme politique nous n’avons jamais eu autant besoin d'humoristes radicaux qui nous obligent à choisir notre camp comme la politique à identifier l’adversaire.

A ce sujet, le cas Dieudonné, la censure à son encontre, et les actions illégales menées contre lui est en tout point exemplaire ; il annonce déjà un monde cadenassé pour le pire.

Devra-t-on alors embrasser le totalitarisme des régimes dans lesquels l’humour dévastateur se pratique seulement sous le manteau et dans les maisons closes de la dissidence avant un internement psychiatrique ?

   Il semblerait que l’humour, l’ironie, le talent et le génie aient déserté ceux quiont la prétention de guider et parler au nom de toute la communauté juive de France ; désertion au bénéfice d’imprécateurs sans scrupules et irresponsables  quant aux conséquences de leurs actions et de leurs propos.

Ce n’est plus l’excellence et l’intelligence qui guident ces hommes mais… le calcul froid du cynisme… d’un Rabbin mythomane et manipulateur, aux instantes dirigeantes d’un CRIF vindicatif et diviseur (Français de souche contre Français d’adoption ou plus explicitement : les Maghrébins et les Africains contre les Blancs d’Europe), et la LICRA dont l’organigramme est composé exclusivement d’Européens blancs ou de Juifs séfarades.

Là encore, cherchez l’erreur !

Se pourrait-il que l’humour juif soit mort en 1961, avec le procès du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann à Jérusalem, pierre angulaire d’une légitimation du pire qui sera encore à venir avec l’occupation, l’expulsion et la colonisationde 1967 et sa gestion criminelle ? Légitimation à jamais et contre tous de la politique d’un Etat  dont il n’y a plus rien à sauver ?

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   Aujourd’hui, l’accusation d’antisémitisme peut frapper n’importe qui, n’importe où, à n’importe quel moment :  Dieudonnné après un sketch chez Fogiel en 2003 , Jean-Marie Bigard, Mathieu Kassovitz, Besancenot, Taddéi, Edgar Morin ( oui ! oui !), Raymond Barre, Michel Onfray, Mélenchon, Godard, Robert Ménard,La sénatrice UDI Sylvie Goy-Chavent, sans oublier les anti-sionistes, tous ceux qui sont à l'origine de toutes les enquêtes autour du 11 Septembre, la dénonciation de la corruption, l'Irak et sa guerre, le comment et le pourquoi du krach de 2008, la dénonciation de la Banque et de la dette…

Chasse aux sorcières qui, pour un peu, ferait passer le maccarthysme pour un jeu de sociétéun peu pervers certes ! mais bon enfant, et les procès de Moscou pour des joutes oratoires dignesde l’agora grecque.

   SI c'est une bataille qui est engagée, que seuls ceux qui la perdent soient ceux qui n’ont à aucun moment mérité de la gagner devant l’Histoire qui parvient toujours, retour du balancier, à retrouver le chemin de la raison en rétablissant un équilibre qui permet à notre monde d’être encore de ce monde même si, trop souvent au prix du sang et des larmes car, manifestement, notre humanité ne sait toujours pas se rendre justice à elle-même par d’autres moyens.

Reste alors la réconciliation, le premier pas à faire : mais qui le fera ? Ou bien plutôt : à qui revient le devoir moral de le faire ce premier pas sinon à ceux qui ont déclaré  cette guerre de tranchée voilà dix ans maintenant, une guerre sans merci et contreproductive dans laquelle in fine c'est la République et la démocratie qui sortiront perdantes.

Et s'ils n'en ont pas la force, prisonnier d'un orgueil décidément mal placé, mais alors... qu'ils quittent leurs fonctions au plus vite.