Glee // Saison 5. Episode 7. Puppet Master.
Je sais que je dois être l’un des rares nostalgiques de la seconde saison de Glee mais je suis toujours nostalgique. J’avais adoré cette saison, faite d’épisodes délirants où il
n’y avait pas de recherche de cohérence entre les intrigues mais plutôt de nous délivrer un gros bordel assez jouissif avec de la musique dedans. C’était l’association parfaite de la musique avec
ce que Ryan Murphy a dans la tête. Du coup, j’ai logiquement été assez déçu des deux saisons qui ont suivi. Il y avait de bonnes idées, c’est certains, et de très bons épisodes
également, mais « Puppet Master » me rappelle à quel point la saison 2 me manque. Je pense que Matthew Hodgson, le scénariste de cet épisode, m’a
entendu. En voulant surfer sur la vague Thanksgiving et le succès de « The Fox », Glee nous délivre ici un épisode incohérent du début à la fin mais un
pur délice à souhait. Dans cet épisode il y avait tellement de choses qui ne sont pas forcément liées mais aussi l’occasion de s’amuser sans se poser trop de questions. Les personnages ont des
intrigues mais ces intrigues ne sont pas vraiment là pour nous plonger dans un truc morose. Le but est de nous faire passer un agréable moment. Il faut dire qu’ils ont vraiment mis le paquet.
A commencer par cette histoire de Puppets. En effet, Blaine en a marre de se sentir seul à Lima. Il a besoin de son Kurt prêt de lui. C’est pourquoi (un peu comme avec le coussin bizarre de Kurt
l’an dernier), Blaine va se faire une Puppet à son atelier couture façon Muppet Show et s’amuser avec jusqu’à ce que Sue Sylvester la lui confisque. C’était assez grandiose dans le genre
complètement bête. Mais cela fonctionne à merveille. Notamment car l’on a réellement l’impression que les personnages et les scénaristes se sont laissés prendre au jeu du délire. Les Puppets vont
aussi apparaître tout au long de l’épisode. A commencer par Blaine qui, sous gaz, va rêver d’être la star de la semaine sur « You’re My Best Friend ». C’était un joli
numéro, surtout que cela ne soit pas être aussi facile que ça de faire bouger des marionnettes qui font du piano et de la batterie. En fait, je pense que pour être séduit par cet épisode de Glee,
il fallait se laisser avoir. Se laisser plonger dans la folie d’un épisode qui, ma foi, sait où il va. C’est en tout cas l’impression qu’il m’a donné. Je ne pouvais pas rêver mieux.
Bien entendu, nous avons d’autres histoires comme par exemple Bree qui annonce à Jake qu’elle pourrait bien être enceinte de son enfant (heureusement, elle n’avait que ses règles, on va donc
éviter de répéter l’histoire Puck/Quinn qui était tout de même assez longuette il y a de ça quelques temps). Mais c’était presque un écho à la première saison de Glee quand Quinn
annonçait à Finn qu’elle était enceinte de lui (alors qu’au fond ce n’était pas possible). Du coup, Jake se retrouve à danser comme un petit fou sur « Nasty/Rhythm
Nation ». Un titre endiablé qui va permettre au personnage de nous montrer qu’il sait très bien bouger son corps. En tout cas, rien à redire de ce point de vue là. La mise en scène
est cependant la moins inspirée de toute. Certes les chorégraphies sont très belles mais ce n’est peut-être pas suffisant à mon goût. Dans le genre des délires, Glee nous offre
également une scène où le pianiste va enfin parler et une scène où Blaine va se tripoter avec une Puppet sous les traits de Tina (c’était une scène bien amusante d’ailleurs celle-ci).
Sue - « When a woman of my stature needs a makeover, she rings up all her best gays. But unfortunately Porcelain, the sassy toothless elf, is in New York. So, God’s most fabulous
mistake, I turn to you. I want to look more like a lady. »
Sue - « Little known fact: McKinley saved a bundle on new lockers by using recycled metal. These lockers are actually Kalashnikovs, that were melted down during the war in
Chechnya »
Note : 10/10. En bref, un gros délire jouissif.