Bastille - To Kill a King , Ancienne Belgique, Bruxelles, le 27 novembre 2013

Le billet de JPROCK:

Leur premier album Bad Blood m'avait séduit, et pourtant Bastille ne m'a pas convaincu hier à l 'AB, au point même que je n'ai vu que les quarante cinq premières minutes de leur concert.
Et j'ai du mal à définir ce qui clochait. 

A moins que...

Les choses avaient pourtant bien commencé avec To Kill a King , groupe folk-rock made in UK formé en 2009 par Ralph Pelleymounter et Josh Platman durant leurs études à l'université de Leeds.
Le groupe souvent comparé à Grizzly Bear ou The National vient de sortir un bien bel album nommé "Cannibals with Cutlery"chez Xtra Mile Recordings.

 Le célèbre magasine Mojo titrait : “Dark lyrical musing… matched by epic musical sensibilities” (Mojo) . 

Joli compliment !
Sur scène TKAK alterne les ambiances dans des titres bien construits qui tantôt apaisent l'auditeur pour ensuite le bousculer par des reprises énergiques.

Le combo sera de retour à l'AB Club le 5 février 2014 et je vous conseille d'aller tendre l'oreille.

L'AB est bien remplie ( sold out) lorsque Bastille, qui avait rejoint To Kill a King pour un titre en commun en fin de set, monte sur les planches sous les cris des jeunes filles visiblement émoustillées. Il faut dire que le public est assez jeune et que le band du leader Dan Smith est le nouveau groupe hype sur lequel il faut compter.
Pour ce genre de phénomène l'épreuve de la scène est un test incontournable que certains franchissent avec plus ou moins de réussite.

 Et en ce qui me concerne je n'ai jamais accroché à la prestation des jeunes anglais.
Si Dan Smith a le chic pour écrire quelques hits bien agréables comme "Overjoyed", "Bad Blood" ou le nouveau single "Pompeii", sur scène le band n'apporte rien de plus, et se contente de reproduire ses titres à grand renfort de basses ronflantes et de light shows agressifs.

 Il faut absolument leur dire que balancer un stroboscope ou des lights clignotants tournés vers la foule sur pratiquement TOUS les titres du set devient vite une torture pour ceux qui se le prennent en pleine poire !
Sur scène ça reste assez statique et on sent les membres du groupe très concentrés, voire même un peu stressés, et même si le public présent est totalement conquis à l'avance, il manque ce petit quelque chose qui transforme un bon concert en concert génial.
Bref, après quarante cinq minutes de flashes dans la tronche, je me dis que rien de bien excitant ne se passera ce soir et que j'en ai assez entendu.

 Tant pis pour moi, et tant mieux pour le public de Bastille qui a dû certainement bien s'éclater au son de son band favori mais quand la sauce ne prend pas, elle ne prend pas.
La bonne surprise du jour fut clairement le set très prometteur de To Kill a King et finalement la morale du jour est que hier soir rue des Pierres, la prise de la Bastille a continué à se faire sans moi.

Texte et photos : JPROCK
SETLIST:
Bad Blood
Things We Lost in the Fire
Overjoyed
The Silence
What Would You Do?
(City High cover)
Daniel in the Den
Weight of Living, Pt. II
Blame
Laura Palmer
These Streets
The Draw
Icarus
Flaws
Encore:
Get Home
Of the Night
Pompeii