Magazine Santé
"Les antidépresseurs ne vous aident pas beaucoup..."
Constat dépité de mon psy hier soir, alors que je lui exposais mon mal-être persistant, ce manque d'énergie déroutant, cette sensation d'un chemin de croix sans issue qui ne me quitte pas.
"Côté travail, cela donne quoi ?"
Et lui tout étonné - "déjà un an que vous travaillez là-bas !" - de voir que ma situation ne s'améliore pas de manière nette, lui qui me promettait qu'en l'espace de quelques mois je serai radicalement transformé.
Un nouvel homme, à défaut d'un homme neuf.
Depuis décembre je suis sous Cymbalta, un nouvel antidépresseur - mis sur le marché en janvier 2008 - conçu par deux psychiatres... dont précisément celui que je vois mensuellement.
Il résume :
"Les antidépresseurs ne vous aident pas beaucoup."
Il faut dire qu'avant Cymbalta j'ai flirté avec Deroxat, swingué avec Anafranil, pris mes distances pendant quelques mois - sans doute mal conseillé -, vécu quelques mois avec Zoloft , l'ai trompé avec Seroplex, et dormi avec Laroxyl (que je continue d'ailleurs de prendre, à faible dose, pour m'aider à sombrer dans le sommeil lorsque je n'ai plus d'autre choix).
"Mais vous ne vous aidez pas beaucoup non plus. Pourtant c'est vous qui avez la réponse."
Constat d'impuissance en somme : il ne peut plus rien pour moi.
Mais cela fait déjà longtemps que je l'avais réalisé.