Faire face à la colère.

Par Sonia @nathaliewhite24
Aujourd'hui, j'ai eu des frissons!     


Quand une émotion profonde vient nous rappeler nos faiblesses et nous narguer, qu'elle peut interagir en nous, à n'importe quel moment, il suffit juste qu'elle le veuille, au delà de notre propre volonté.


Cette émotion s'appelle la colère!!!


Juste un moment de colère qui essaye de vous gâcher votre journée, elle vous épie, attend le bon moment et vlan!!!, se pointe et vous flanque la frousse de votre vie.


Jusqu'où peut -on monter quand on est en colère?


c'est la question qu'il faut se poser dans le tourbillon de mots et de pensées qu'elle génère lorsqu'elle se pointe.


Je vous laisse imaginer cette question essayant de se se pointer de toutes ses forces au travers de ces mots négatifs, et remplis d'émotions, piquants et souvent blessant envers nous même et toutes les personnes concernées:


" Jusqu'...à ..où...je peux aller...avec cette colère qui boue en moi...et ... qui me pompe mon énergie?"


La colère est un état d'esprit normal et même légitime. Je suis de celle qui pense qu'on ne doit pas refouler sa colère, mais l'exprimer tout en respectant les ou la personne concernées. Ce respect englobe aussi les animaux, et les objets.


Mais comment exprimer sa colère de manière saine. Est-ce une émotion qu'on est capable de maîtriser  sans la refouler, jusqu'au jour où se refoulement croise la goutte d'eau qui fait déborder le vase?


La meilleure façon de maîtriser sa colère est de l'exprimer, mais comment?



D'après mes observations, on cri tous, ou presque lorsqu'on est en colère. le cri est l'expression de la colère, cette envie folle de la ressortir du fond de nous même tellement elle est vive, forte et violente. Elle nous brûle, elle nous pompe, alors on cri pour l'envoyer vers celui ou celle qu'on pense être à l'origine de sa venue en nous. Depuis un petit enfant de 2 ans jusqu'à un vieillard, le cri nous libère inconsciemment de cette émotion sur le moment.


Faut-il vraiment crier sur les gens, ou sur la personne concernée, ou est-ce qu'il vaut mieux aller crier dehors, ce grand cri suivi d'une puissante respiration , qui envoit cette colère dans les airs?


J'avoue, j'ai testé les 2:


1- Quand la colère nous tient, c'est parti, on parle, on parle, on parle en criant, on ne veut plus rien entendre. C'est le moment ou nous rendons l'autre responsable de notre état d'esprit, et c'est la moment ou nous estimons que cette personne nous doit des excuses. il suffit alors que l'autre se mette à son tour en colère alors, cette situation devient intenable jusqu'à ce que l'un ou l'autre sorte. Et on serait très heureux de ne pas la suivre dans sa quête du silence...mais!


2- En colère mais zen! on va faire un tour, on prend l'air, on respire, et au milieu de nulle part ( enfin quand même, on sait où nos pas nous ont menés), on pousse un cri de colère, qu'on envoit peu importe où..., on le pousse ce cri...ouhhh quel soulagement. on revient sur ses pas, et on avise.


Je pense qu'un dialogue simple, courtois et sincère où les choses vraies sont dites avec tact, respect et amour est efficace. Et si l'autre écoute, c'est parfait, sinon, ce qui est dit est dit.


Ma grand-mère disait avec sagesse, de ne jamais se coucher avec un cœur ou un esprit en colère, car demain est un nouveau jour.


@+:)