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La Famille Foldingue

Publié le 29 novembre 2013 par Olivier Walmacq

Sherman Klump est amoureux d'une de ses collègues, mais Buddy Love commence à prendre le pas sur son cerveau alors qu'il pensait l'avoir exorciser...

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Prenez une photo promo du premier avec Sherman, mettez ses quatres autres rôles autour, Janet Jackson et paf un magnifique exercice de Photoshop sponsorisé par les ringards RTL 9 et NRJ.

La critique puante de Borat

A la fin des années 90, Eddie Murphy n'est plus à une bouse près, ce qui s'intensifiera dans les années 2000. Alors quand on lui demande une séquelle du Professeur Foldingue, il se dit qu'au moins il va avoir une nouvelle saga pour lui tout seul après les Flics de Beverly Hills et les 48 heures. Voilà donc La famille Foldingue (ils n'ont pas été très loin pour le titre, aux USA c'est The Nutty Professor 2: The Klumps) réalisé par Peter Segal, metteur en scène de quelques films d'Adam Sandler ce qui amène à se demander si c'était franchement une bonne idée de le mettre à la place de Tom Shadyac (qui tournait le très guimauve Dr Patch). Revoilà donc la famille de pétomanes toujours prêts à larguer la bonne caisse et à s'engueuler à base de paroles vulgaires. Jada Pinkett Smith n'est plus de l'aventure et Janet Jackson (dont c'est le seul film dans mon souvenir) la remplace dans le rôle du love interest de Sherman. Cet opus met davantage l'accent sur les différents membres de la famille et ce n'est pas forcément un avantage. Pendant que son fils se retrouve avec un Buddy Love toujours dans sa tête ou lui enlevant progressivement des phases de son cerveau en se dédoublant, le papounet se met à avoir un complexe d'infériorité.

On l'a mis à la retraite forcée et il est impuissant avec sa femme, au point que sa belle-mère compare son ami Popaul à un spaghetti, qui plus est en plein repas. Je vous laisse imaginer une nouvelle fois le niveau de subtilité de ce dyptique, ce second film réussissant à être parfois encore plus vulgaire que le premier. Preuve en est avec ce passage du spaghetti. Alors il tombe sur la potion de Sherman et croit qu'il va devenir une bête de sexe. Autant dire que la formule ne marchera pas des masses même avec sa femme. La grand-mère gagne également du galon non seulement en dégommant son gendre (notamment en le confrontant à son fiancé "son marteau pilon c'est du béton!"), mais aussi en se montrant comme une vraie cochonne sur fauteuil roulant. Ainsi, elle se vante que son homme (un vieillard complètement à côté de la plaque) est un queutard en puissance (sic) et n'hésite pas à prendre Buddy Love à partie, histoire de se le faire. Que ce soit dans le rêve de Buddy où elle lui fait une fellation en sous-marin et sans le dentier ou avec les seins pendouillants histoire de confirmer qu'ils sont tous gros dans cette famille. Tout simplement dégueulasse. 


La Famille Foldingue (Les Meilleurs Moments) Fr... par Officiel-Club

On y va également dans les vannes sur le cul, dès qu'il est possédé par Buddy, Sherman accumule les grossiertés disant à une jeune élève qu'elle a un beau cul ou qu'il rêve de jouer avec le corps de Janet alors qu'il est censé lui jouer une balade romantique. Pareil pour le paternel disant que les seins de la grand-mère ressemble à des "kabas" et qu'elle ressemble à "la princesse zulu de National Geographic". Le panar vient peut être du passage avec le hamster géant. Sherman, perdant petit à petit des fragments de son cerveau au point de devenir un légume, se met à faire connerie sur connerie et fait grossir malencontreusement un hamster mâle. Voilà le rongeur en train de brailler façon Godzilla (décidemment, ils aiment bien les kaïjus dans cette saga) et de semer la zizanie. Larry Miller apparaît et comme un imbécile met une fourrure ce qui attire l'animal particulièrement en châleur. Toujours plus vulgaire, le film nous montre le visage de Miller se faisant prendre par derrière. Par la suite, Segal insistera en montrant Miller en boîtant ou ne voulant pas s'asseoir, vu qu'il a bien senti passer le hamster. Je vous laisse imaginer par où... Au final, cette sequelle se révèle encore plus inoffensive que le premier, car ne cause d'absolument rien. Ce n'est qu'une série de sketchs puants. 

Une sequelle navrante, qui n'a rien à raconter et se révèle encore plus grossière que le premier film.

Note: vu que le film se résume massivement à des pets ou à des culs, la note adéquate serait... Prout!

Note naveteuse: 16/20


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