Pour les chanceux qui ont pu placer une précommande à temps, ou pour ceux qui auront encore plus de veine en dégottant un des exemplaires disponibles en Suisse ce vendredi 29 novembre, date du lancement officiel de la console sur le vieux continent, l’affaire est déjà (presque) faite. Pour ceux qui se tâtent, voici, dans les grandes lignes, ce que Sony propose avec sa PS4…
Play on, Jimmy…
7 ans! Jamais nouvelle génération de consoles ne s’était fait désirer aussi longtemps. L’attente se termine enfin, et la PS4 succède depuis le 29 novembre à sa grande sœur, qui nous aura gâtés en termes d’expériences vidéoludiques et qui peut envisager une retraite paisible au royaume du retro-gaming. Avec sa Playstation 4, Sony a opté pour un design foncièrement différent, sans pour autant créer une rupture dans son utilisation. Assez compacte, la machine se distingue par deux nuances de noir, laqué et mat, séparées par un sillon lumineux discret qui indique sa mise en fonction. La coque arbore la forme d’un parallélogramme découpé en son milieu par une encoche où sont situés le lecteur Blu-ray et les ports USB.
Le Pad
La Dualshock 4 s’inspire de la manette précédente, mais apporte son lot de petits changements. Elle arbore une forme plus arrondie, un pavé tactile ainsi qu’un haut-parleur y sont intégrés. Le premier permet de nouvelles interactions, tandis que le second apporte une immersion de proximité dans certains titres. Les boutons Start et Select ont été remplacés par Share, dédié au partage social, et Options, qui reprend les fonctions du bon vieux Select. Elle se recharge via micro-USB et sa batterie (Lithium Ion 1000 mAh) est inamovible. Sur sa tranche, bandeau lumineux, aux couleurs variables, sert à distinguer les joueurs et aide la reconnaissance du PS Eye. Bonne nouvelle, le Playstation Move de la PS3 sera compatible avec la Playstation 4, contrairement aux jeux PS3, qui ne pourront être lancés directement sur la nouvelle console de Sony. Mais la rétrocompatibilité via le Cloud sera prochainement disponible.
Et y a quoi dans la boîte?
En son temps, la PS3 avait fait parler d’elle relativement à son processeur Cell, aussi performant que difficile à maîtriser pour les programmeurs. Cette fois-ci, la PS4 se base sur une architecture très proche de celle des PC, dérivée de la plate-forme X86, mais dont le processeur et la carte graphique sont unifiés, histoire d’optimiser leurs tâches respectives. Dans la PS4, on retrouve:
- un processeur avec jeu d’instructions x86-64 doté de 8 cœurs de la génération Jaguar d’AMD et un circuit graphique Radeon doté de 18 unités de calculs
- une mémoire vive unifiée (utilisable par le CPU et le GPU) de 8 Go de GDDR5 possédant une bande passante de 176 Go/s.
- un GPU plus ou moins équivalent à une Radeon HD 7870 (puissance de calcul = 1,84 TFlops)
- un disque dur amovible de 500 Go
- un lecteur Blu-ray 6× CAV (capable de lire des DVD en 8× CAV)
- la norme Wi-Fi 802.11n et le Bluetooth 2.1.
Et pour la connectique, on peut compter sur:
- 2x USB 3.0 en façade
- 1x sortie HDMI 1.4
- 1x port PSeye (nouveau modèle, non compatible PS3)
- 1x Ethernet 100BASE-T
- 1 sortie optique
La construction et l’implémentation, très proches de celles utilisées par Sony pour la PS3 Super Slim, lui confèrent une taille réduite, tout en incluant l’alimentation. En utilisation, même après de longues heures de jeu lors de nos premiers tests, la console reste à bonne température, tout en se montrant discrète, sans bruit de ventilation gênant, ce qui s’avère confortable dans un salon, surtout au milieu de la nuit.
Une interface simple et réactive
Au niveau du système d’exploitation, Sony semble s’être servi de FreeBSD, décliné à son envie. Grâce à la légèreté du système, l’interface, qui reste familière aux utilisateurs de Playstation tout en se simplifiant, est bien plus réactive. D’autre part, fini les mises à jour laborieuses, puisque celles-ci seront automatiquement téléchargées et installées, sans que l’on n’ait besoin d’interrompre une partie. Bien que non obligatoire, la connexion internet devient nécessaire pour profiter des fonctions ajoutées, comme le partage social (vidéos de jeu en cours de partie, Facebook, etc.). Et forcément, pour le online. Ce dernier devient payant. Mais combiné au PSN+, qui permet de profiter gratuitement de jeux complets, chaque mois, cela reste avantageux.
Sony nous propose donc une évolution bien pensée de sa Playstation, qui a tout pour séduire. Les jeux s’affichent enfin en Full HD, avec un taux de rafraîchissement qui tiendra la route, tandis qu’il est possible de visionner des Blu-ray en ultra-HD pour ceux qui ont déjà un téléviseur à cette norme. La console, avec un disque dur de 500 Go, une manette DualShock 4, un micro casque et un câble HDMI, est proposée au prix public conseillé de Fr. 499.-.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis et venez en débattre sur le Forum.