Vous avez votre fourchette en main ?
Posez-la à l’horizontale au dessus de votre plat, et coupez délicatement la pâte feuilletée toute dorée. Vous l’entendez chanter, s’effriter ? vous entendez ce croustillant qui réserve en son coeur un magnifique crottin de chèvre du Poitou, sorti tout juste du four.
C’est magnifique !
Voici une recette simple, c’est vrai, conviviale aussi, ultra goûteuse, qui a su ravir nos papilles,
… qui s’en souviennent encore !
Temps de préparation : 30 mn
Temps de cuisson : 25 mn
Les ingrédients pour 4 personnes :
1 pâte feuilletée
4 crottins de chèvre du Poitou (ou des "boutons de culotte")
25 cl de jus de raisins
25 cl de vin rouge
2 c à s de vinaigre balsamique
piment d’Espelette
1 jaune d’oeuf
60 g de beurre
sel et poivre du moulin
Préchauffez votre four à 200°.
Déroulez la pâte feuilletée et à l’aide d’un cercle à pâtissier, découpez 8 disques de 7 à 8 cm de diamètre.
Pour une question de goût, j’ai retiré entièrement la croûte blanche des fromages avant de les déposer au milieu de la pâte.
Saupoudrez-les de piment d’Espelette (éventuellement de thym) et recouvrez-les d’un second disque de pâte feuilletée.
Soudez les disques entre eux en appuyant bien sur les bords, et de façon harmonieuse.
Cassez l’oeuf pour ne conserver que le jaune et nappez les feuilletés à l’aide d’un pinceau.
Retournez la lame d’un couteau et dessinez sur la bosse des feuilletés, des croisillons.
Enfournez les feuilletés durant 20 à 30 mn selon la puissance de votre four.
Pendant ce temps là, préparez la sauce à base de raisins noirs.
Dans une casserole, versez le jus de raisin et le vin rouge. Laissez réduire le tout de moitié, et ajoutez le vinaigre balsamique.
Ajoutez ensuite le beurre coupé en morceaux tout en fouettant,
jusqu’à obtenir une sauce homogène.
A la dernière minute, ajoutez les grains de raisins noirs et conservez la sauce au chaud, sur feu doux, le temps de dresser les assiettes.
Sortez les feuilletés et entourez-les de cette sauce brune. Déposez tout autour, des grains de raisins.
Croyez-moi, c’est un pur délice – n’est-ce pas Arlette.