Si une étude a été récemment publiée, qui disait que tous les vins, y compris les plus grands crus, contiennent des pesticides dans des proportions alarmantes, cela n’est rien par rapport au scandale qui a récemment frappé l’Italie, où ont été commercialisés des vins réellement toxiques.
Le scandale porte sur environ 70 millions de litres d’un mélange intitulé “vin”, mais qui n’a de vin que le nom, a révélé la semaine dernière l’hebdomadaire italien l’Espresso. Les bouteilles en question sont des produits d’entrée de gamme, vendus à moins de 2€ par litre. Elles auraient été commercialisées en majorité par la SCU, la Sacra Corona Unita, mafia de la région des Pouilles, via des entreprises que celle-ci contrôle.
Les analyses portant sur ce vin, et l’enquête réalisée qui a servi à mettre à jour cette affaire, donnent une recette pour le moins surprenante, mais surtout inquiétante pour les personnes qui auraient pu en consommer : de l’eau, des substances chimiques, de l’engrais, des fertilisants, du sucre, et même une pointe d’acide chlorhydrique. Et du vin ? Ah oui, un peu : maximum un tiers.
Rappelons tout de même que ces substances sont toxiques : ingérer des engrais, produits chimiques et fertilisants n’a jamais été très approprié pour l’espèce humaine. Pire, l’acide chlorhydrique et l’acide le plus nocif qui soit. Espérons que sa concentration n’était pas de taille à causer des dommages importants à l’organisme des gens qui en ont consommé.
Mais ça reste une solution qui pourrait être intéressante dans la lutte contre l’alcoolisme, pour peu que la concentration en acide soit suffisante…