C'est une étape un peu plus longue que prévue qui m'a amené à Sutri depuis Viterbo. Une étape où le balisage nous a joué quelques tours, mais sans trop allongé une distance qui s'est révélée être de 48 kilomètres contre le simple marathon prévu. Mais, malgré un paysage agréable mais moins splendide que celui des jours précédents, l'étape est restée belle, partagée entre amis et ce soir, malgré une fatigue un peu plus marquée que la veille, je me sens bien.
Nous sommes repartis de la place centrale de Viterbo, un peu plus tard que d'habitude, car nous avons d'abord pris un dernier café en compagnie de Massimo et Marco, deux coureurs romains qui nous font l'amitié de nous accompagner aujourd'hui. Ils sont bien couverts: pour la région, le froid qui règne aujourd'hui est inhabituel.
Nous marchons un peu dans les rues de la ville avant de nous retrouver dans la campagne. Là, nous trottinons à nouveau. Un bon petit rythme. Le chemin est un peu près de la route, et on note malheureusement quelques décharges sauvages typiques des bords de route romains.
Mais cette zone est vite avalée. Nous retrouvons des oliveraies et dzs coins plus agréables sur les kilomètres suivants. Versala s'annonce vite. Le froid est vif, dès que l'on s'arrête pour vérifier le balisage, on n'a hâte de repartir en trottinant.
À l'entrée de la ville, le balisage qe fait moins évident mais nous parvenons sans souci jusqu'à l'hôtel de ville, ou encore une fois le maire en personne nous attend.
Le petit repas dans le bar du coin, à base de paninis et de boissons chaudes (cappucino pour moi), fait du bien. Le vent glacial nous cueille cependant à la sortie, en s'engouffrant dans les rues.
Un peu plus tard, dans une petite forêt, Didier et moi suivons un mauvais balisage qui nous emmène dans une mauvaise direction. Nos deux amis romains étaient un peu plus loin derrière et n'ont pas pu nous détromper à temps. Nous sommes quitte avec Didier pour un petit raid entre champs et fermes, avec quelques franchissements de clôtures, pour se remettre dans la direction.
Après quelques kilomètres sur une petite route parallèle, nous retrouvons le tracé, encore peu signalé dans les kilomètres suivants.
Cependant, cette promenade supplémentaire dans la campagne n'était pas si désagréable et comme il nous reste une grosse dizaine de kilomètres, nous sommes sûrs ou presque de terminer avant la nuit. Le parcours qe fait aussi plus agréable, sur un large chemin où il fait bon courir, bordé par des pins parasols.
Après la localité suivante, où le balisage esr encore curieux car il mène à une route totalement barrée, nous retrouvons Marco et Massimo. Nous courons ensemble sur une bien longue ligne droite de bitume. L'arrivée sur Sutri est un peu laborieuse et après 48 kilomètres bien tapés, je suis content d'arriver sur la place centrale.
Nos deux amis repartent vite, car le froid est saisissant.
Nous dînons ensuite dans un restaurant de la ville en compagnie de Gabrielle, le patron de Mandala Tour qui me fait l'amitié de venir partager avec nous les deux derniers jours de mon aventure vers Rome. Car ce soir il ne me reste que deux étapes pour rejoindre la place Saint Pierre.