C’est la 2e année que je participe aux Matchs de la Rentrée Littéraire PriceMinister-Rakuten. Cette année, parmi la sélection, j’ai opté pour le dernier roman de Laura Kasischke : "Esprit d'hiver".
J’avais lu, il y a quelques années, "La vie devant ses yeux", du même auteure. J’avais eu des difficultés à m’intégrer dans l’histoire et même à comprendre la fin de l’histoire. Alors pourquoi choisir à nouveau un roman de Laura Kasischke, me direz-vous ? Je me suis dit qu’il était possible que ce soit l’histoire en elle-même qui ne m’avait pas convenue et la 4e de couverture de celui-ci me tentait bien.
"Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d’angoisse inexplicable. Rien n’est plus comme avant. Le blizzard s’est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant…"
En lisant cette mise en bouche, je me suis dit que ça devrait me plaire car j’aime les livres avec des intrigues, du suspens et des événements étranges…
Dès les premières pages, je n’ai pas ressenti l’angoisse du personnage Holly mais la mienne car je ne prenais aucun plaisir à lire l’histoire qui se déroulait sous mes yeux. J’ai dû mettre une bonne centaine de page à me mettre dans l’histoire. J’ai mis un temps interminable à finir le livre et c’est avec joie que j’ai tourné la dernière page.
L’histoire est décousue, les allers-retours avec le passé sensés apporter des éléments au présent étrange m’ont plus perturbée qu’autre chose. Tout s’enchaine sans pause. On passe d’un élément à un autre comme si cela ne constituait qu’une seule histoire. Je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteure avant de lire les 2 dernières pages.
Au lieu de percer à jour le mystère qui se déroulait petit à petit sous mes yeux, j’ai surtout eu l’impression d’un imbroglio, un brouillon dont on ne s’en sort pas. Je pensais ne connaitre cela qu’avec le précédent roman que j’avais lu d’elle mais je constate finalement qu’il s’agit de son style d’écriture. Un style que je n’apprécie vraiment pas, beaucoup trop décousu à mon goût.
Malgré ma déception littéraire cette année, je remercie PriceMinister pour le livre.