Atlus ressuscitera des licences de Sega

Bien que Sega ait racheté l'entreprise Index Corporation, société mère d'Atlus, son nom est toujours resté inchangé, et ce malgré la prise de position de Tsurumi Naoya, Chef d'Exploitation de Sega Sammy au poste de Président. Dans une interview avec le magazine Famitsu, Tsurumi Naoya a bien voulu donner quelques détails sur l'avenir de la marque ainsi que sa relation avec Sega.

Famitsu :
Qu'adviendra t-il de la marque Atlus ?
Tsurumi Naoya :
En tant que nouvelle entreprise, nous engager dans une nouvelle aventure avec Index et travailler ensemble comme une société indépendante. Le plan est qu'Atlus et Sega continuent de briller tout en cherchant à être plus indépendants. (...) Tout comme l'atelier nous avons acquis à l'étranger (Relic ?), ils continuent de gérer leurs propres marques et licences et de les rendre plus importantes. Ensuite, Sega sera le premier à les vendre. Alors, je pense que nous leur dirons « Continuez à travailler sur vos propres licences avec fierté et confiance, visez toujours plus haut. »

Famitsu :
La structure de développement restera t-elle la même ?
Tsurumi Naoya :
Tout restera pareil. Les gens d'Index continueront à se donner à fond et Sega n'a pas l'intention de s'octroyer une partie de leur travail. Cependant, nous en sommes au point où Sega a proposé à Index de faire usage librement de toutes leurs ressources, ce qu'Index ne fait pas. Index gardera beaucoup de leurs qualités, comme la franchise Shin Megami Tensei de Atlus et bien d'autres.
Famitsu :
Quels bénéfices Sega peut-il tirer de l'acquisition d'Index ?
Tsurumi Naoya :
Je crois que la somme des genres est un facteur primordial. Surtout si l'on considère que Sega n'a jamais vraiment excellé dans le domaine des RPG. En considérant les forces d'Atlus, les RPG japonais en seraient un excellent exemple.
Famitsu :
Et les J-RPG qu'ils font sont très populaires à l'étranger.
Tsurumi Naoya :
C'est exact. Le fait qu'ils ont été en mesure de capter des fans en l'Amérique du Nord est vraiment énorme. Ceci dit, si c'est un gros plus pour Sega de posséder plus de licences, c'est encore mieux d'avoir plus de genres.

Famitsu :
Il doit être rassurant d'avoir assimilé un groupe capable de faire de grands RPG.

Tsurumi Naoya :
Nous n'avons pas l'intention de forcer cela mais nous aimerions vraiment qu'ils utilisent l'une des licences dormantes de Sega.

Famitsu :
Sakura Wars, Jet Set Radio et Space Channel 5... en sont quelques-unes qui nous viennent à l'esprit.
Tsurumi Naoya :
Il y en a beaucoup qui n'ont plus été très actives (rires). Cependant, la nouvelle société vient juste de débuter, il n'y a donc rien sur la table pour le moment, nous allons certainement prendre le temps d'y réfléchir.
Famitsu :
Atlus vient d'annoncer la sortie du dernier Persona. Le timing de l'annonce doit avoir rassuré les fans.
Tsurumi Naoya :
Mettre les fans mal à l'aise est la pire chose que nous pourrions faire. Avant tout, je ferai en sorte de rassurer les fans. Si nous devions les perdre, nous aurions fait tout cela pour rien. Faire en sorte que les fans et les employés d'Index soient heureux est, je pense, le meilleur retour que nous puissions avoir et nous ferons de notre mieux pour que cela soit toujours le cas.

On n'a plus qu'à prendre notre mal en patience et attendre les annonces qui découleront d'une telle coopération. Mais le retour prochain de titres de séries comme Sakura Wars, Phantasy Star, Shining Force ou l'immense Skies of Arcadia devrait faire battre le coeur des nostalgiques comme des fans de J-RPG.