Pour les 40 ans de la mort du King, plusieurs journaux et médias rappellent que le révérend n’était pas seulement le gentil monsieur sympathique et toujours correct qui ne disait jamais rien de trop méchant.
L’auteur de “I have a dream ” a parfois comme tous ses hommes à fort caractère flirté avec des figures de style fort. Ainsi, parlant de son pays, il disait par exemple que c’était le “plus grand pourvoyeur de violence dans le monde ”.
Dans ce concert de louanges et de vénérations il y a un paradoxe fort à remarquer dans les médias dits mainstream. Ils veulent tous célébrer le leader et le révolutionnaire qu’il était, mais en même temps, il semble qu’ils n’ont rien compris de son message et surtout de son idéal. Avez vous remarquez le qualificatif qu’on lui impose : leader « afro-américain ».
Pourtant, il n’avait qu’un seul rêve, de ne voir qu’une seule Amérique pas celle des Afro-américains, des Latino-Américains ou des White-Américains, celle des Américains !
Rappelons-nous ce fameux discours resté jusqu’aujourd’hui une référence en matière d’espoir et de lutte contre les inégalités
http://www.youtube.com/watch?v=PbUtL_0vAJk
“Le révérend Martin Luther King Jr, né à Atlanta, États-Unis le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, était un pasteur baptiste afro-américain, militant pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis et un activiste politique.” (Wikipedia)
Pour conclure, il faut souligner qu’au Québec, la semaine d’Action contre le racisme s’est achevée le 30 mars dernier sans avoir véritablement fait bruits et tapages dans nos grands médias « nationaux ».
Vous pourrez malgré tout y remédier en assistant le samedi 5 avril à la soirée de clôture de la semaine à la Société des Arts technologiques (SAT) au 1195, boulevard Saint-Laurent à partir de 19h.