Ouvrer votre télé et syntoniser là sur un reportage qui parle de la ville d’Aberdeen, Olympia ou Seattle. Mettez en même temps sur votre lecteur CD une compil d’autres groupes rock et à la fin quelques chansons de Nirvana et Écoutez ensuite dans votre baladeur mp3 une entrevue de Kurt Cobain de 1992. Voilà, vous avez reconstituez et vous être entrain de voir Kurt Cobain about a son, le film de AJ Schanack.
Le film dure 97 min et tout au long, vous serez constamment entrain de chercher une image, une face, un bout de pieds ou de cheveux de la rock star ou encore pire de sa muse Courtney. Mais hélas rien. Que du bois ! Pas de langue de bois certes, mais beaucoup de bois. Le réalisateur de cet hommage à surtout d’abord voulu que le public apprenne de l’homme, du fils et du père. Et pour cela, toutes les analogies possibles ont été utilisées.
La plus forte est sans doute celle qui compare le chanteur et guitariste de Nirvana au produit d’un arbre (bois). Cette chose solitaire qui ne sait d’où elle vient et qui tout au long de son existence sera soumis aux contraintes et aux pressions des autres. Ce truc qui ne vit que parce que son environnement ne vit pas (ou plus) et qui aura toujours besoin de se sentir vivre en puisant dans l’énergie du soleil (ici la drogue) ou de sa sève (le rock).
Ce qu’on retiendra surtout de ce documentaire, c’est Kurt Cobain, l’être humain, fragile et talentueux, solitaire et consciencieux mais aussi attachant et très belliqueux. Un homme qui s’il ne s’aime pas toujours, a malgré tout, un profond respect pour la famille et les valeurs qui vont avec.
Recommandé pour tous ceux qui ont aimé Kurt Cobain ou Nirvana et qui en redemandent. Pour les autres, soyez patient, curieux et très à l’écoute car Kurt Cobain about a son c’est d’abord et avant tout un récit et un hymne à la mémoire de ses artistes fragiles et morts sur le champ de bataille.