Le trouble de déficit de l’attention / hyperactivité (TDAH) associé à un statut socio-économique défavorisé, c’est la conclusion de cette étude de l’Université d’Exeter. Les conclusions présentées dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry appellent à un dépistage plus attentif chez ce groupe d’enfants.
L’analyse montre que,
· l’incidence du TDAH est plus élevée chez les enfants de familles en dessous du seuil de pauvreté,
· le revenu familial moyen des ménages dont l’enfant est touché de TDAH s’élève à 324 europar semaine vs 391 £ pour les familles non touchées,
· habiter en logement social est 3 fois plus fréquent pour un enfant atteint de TDAH.
· Enfin, le risque pour une mère d’avoir un enfant atteint de TDAH est significativement plus élevé lorsqu’elle est jeune, sans diplôme (x2), ou en famille monoparentale.
Le Dr Ginny Russell, de l’Université Exeter, auteur principal de l’étude rappelle que s’il est des facteurs génétiques au TDAH, son étude fournit des preuves solides sur l’impact de ces facteurs environnementaux. Des conclusions utiles en prévention, comme pour mieux cibler la prise en charge.
Source: Journal of Child Psychology and Psychiatry 26 NOV 2013 DOI: 10.1111/jcpp.12170 The association of attention deficit hyperactivity disorder with socioeconomic disadvantage: alternative explanations and evidence (Visuel Fotolia)
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