La recette est simple. Prenez une boxeuse oscarisée (Hilary Swank), anciennement sous la houlette de Clint Eastwood et un ancien spartiate (Gerard Butler), leader des 300. N’oubliez surtout pas Dolores Clairbone (Kathy Bates) en maman déprimée et déçue de la vie et du bonheur. Ajoutez une cuillerée de Phoebe (Lisa Kudrow), toujours aussi excentrique et à l’ouest, même en Irlande. Laissez reposer un moment avant de simultanément mélanger dans un bol composé du Dr Leo Markus (Harry Connick Jr) from Will and Grace, du patient Denny Duquette (Jeffrey Dean Morgan) de Grey’s Anatomy et finalement du méchant Spike (James Marsters) d’Angel. Vous aurez alors la recette miracle pour une comédie dramatique et romantique de 2h06.
L’histoire du film est presque simple. Un mari qui meurt, mais qui s’arrange pour que la femme qu’il aime traverse méticuleusement une cure de désintoxication amoureuse. L’entourage de holly devient alors complice d’un long supplice qui n’a d’égal que l’amour incommensurable qu’un homme envers sa femme. Voilà, vous savez tout. Même s’il est un peu long par moment, le film vaut la peine d’être vu. Il s’inscrit dans la lignée des films romantiques d’Hollywood qui ne se prennent pas pour autre et donc le but est simplement de nous divertir tout en traitant (de temps en temps) de la question épineuse de la vie qu’il reste lorsqu’on a perdu l’être cher.
Hilary Swank avec son interprétation juste d’une veuve éperdue et dépressive épate dans ce nouveau registre. Après son oscar justement mérité auprès de Clint Eastwood et Morgan Freeman dans Million Dollar Baby, après avoir tapé dans l’œil de Brian De Palma pour Dahlia noir, voilà qu’elle nous revient avec le réalisateur Richard LaGravenese qui lui avait déjà offert le rôle de l’institutrice Erin Gruwell dans Freedom Writers.