Il y a deux types de groupes. Il y a ceux qui sont tout de suite au top, donnant d'emblée le meilleur d'eux-mêmes. Parce qu'avant de percer, ils ont élaboré longuement leur son. Parce qu'ils reviennent de loin. Parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas d'autres choix de vie. Ceux-là durent rarement. Ils s'épuisent vite, parce qu'ils n'ont pas de plan B. Leur premier disque a parfois tellement touché, marqué les esprits que toute suite s'avère forcément décevante. Et puis, il y a ceux qui commencent discrètement, pas sûrs d'eux, dont on ne découvre le véritable potentiel que bien plus tard. Parce qu'une maison de disque a eu le courage et l'audace de leur faire confiance. Ou tout simplement parce que le groupe n'a pas lâché prise, qu'il a continué contre vents et marées à avancer, ne comptant que sur lui-même. C'est le cas ici. Pulp, le groupe du très charismatique Jarvis Cocker, a traversé les années 80 à l'écart du monde avec seulement deux disques et quelques singles. Personne ne les voyait devenir aussi grand, le meilleur groupe de pop anglaise des années 90. "It" sorti en catimini en 1983 dévoilait pourtant une réelle qualité d'écriture, même si pas tout à fait mûre. La musique est assez cheap, plus par manque de moyens, semble-t-il, que par manque de volonté. Mais pour au moins trois morceaux : "My Lighthouse", "Wishful Thinking" et surtout "Blue Girls", l'album est plus que recommandable. Trois ans plus tard, avec "Freaks", Pulp passera déjà à la vitesse supérieure avec son premier disque adulte. Ensuite, plus rien ne les arrêtera jusqu'à l'indépassable "Different Class"...
Il y a deux types de groupes. Il y a ceux qui sont tout de suite au top, donnant d'emblée le meilleur d'eux-mêmes. Parce qu'avant de percer, ils ont élaboré longuement leur son. Parce qu'ils reviennent de loin. Parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas d'autres choix de vie. Ceux-là durent rarement. Ils s'épuisent vite, parce qu'ils n'ont pas de plan B. Leur premier disque a parfois tellement touché, marqué les esprits que toute suite s'avère forcément décevante. Et puis, il y a ceux qui commencent discrètement, pas sûrs d'eux, dont on ne découvre le véritable potentiel que bien plus tard. Parce qu'une maison de disque a eu le courage et l'audace de leur faire confiance. Ou tout simplement parce que le groupe n'a pas lâché prise, qu'il a continué contre vents et marées à avancer, ne comptant que sur lui-même. C'est le cas ici. Pulp, le groupe du très charismatique Jarvis Cocker, a traversé les années 80 à l'écart du monde avec seulement deux disques et quelques singles. Personne ne les voyait devenir aussi grand, le meilleur groupe de pop anglaise des années 90. "It" sorti en catimini en 1983 dévoilait pourtant une réelle qualité d'écriture, même si pas tout à fait mûre. La musique est assez cheap, plus par manque de moyens, semble-t-il, que par manque de volonté. Mais pour au moins trois morceaux : "My Lighthouse", "Wishful Thinking" et surtout "Blue Girls", l'album est plus que recommandable. Trois ans plus tard, avec "Freaks", Pulp passera déjà à la vitesse supérieure avec son premier disque adulte. Ensuite, plus rien ne les arrêtera jusqu'à l'indépassable "Different Class"...